Sascha&Aaron - 1

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- Dégages ! le poussais-je en arrière

- Mais Aaron, essayait-il de me calmer

- Non dégages connard, répétais-je l'acte brusquement

- Tu sais que c'est faux !

- Ah ouais ? Cette fille à deux centimètres de tes lèvres c'était faux ça ? m'énervais-je de plus belle, putain mais qu'est-ce que tu fous ? Je pensais qu'on s'était mit d'accord à ce sujet !

- Mais ils étaient en face de moi, rétorqua-t-il sans scrupule

- T'as peur de quoi Sascha, lui tournais-je autour, hein, dis le, t'as honte d'être un sale pd et pourtant tous les soirs tu te couches à mes côtés et t'as pas l'air d'être dégoûté, riais-je sarcastiquement

- Ta gueule ! m'attrapa-t-il par le col

- Vas-y dis le, t'attends quoi? Tu fais le malin devant les autres mais je vois que tu trembles devant moi parce que tu me désires putain. T'es même pas capable de le reconnaître, je ne me souviens même pas l'avoir entendu de ta putain de bouche délicieuse.

- Tu deviens fou, tu ne sais pas ce que tu racontes, me posa-t-il au sol

- Ah ouais, pouffais-je, et tous ces jours où tes mains ont parcouru mon corps, tous ces moments où on a rit, t'as tout foutu en l'air! Comme d'habitude.

- T'es pitoyable, s'assit-il en allumant une cigarette

- Moi j'ai jamais nié que j'étais gay, je suis né comme ça. Ouais j'aime les gars, les nichons ça me dégoûtent, passé la quarantaine ça tombe comme de la merde. Moi j'aime les torses musclés et les tatouages qu'il peut y avoir dessus. J'aime les belles fesses des mecs et le devant qui va avec. Un peu comme mon ex, tu te rappelles de Evan, Sascha? Ça c'était du mec putain, ils portaient bien ses couilles.

- Ta gueule, putain, ta gueule, me leva-t-il contre le mur

- Ouais tu t'en rappelles, souris-je en coin, lui il savait comment s'y prendre avec moi, ils draguaient pas de meufs devant ses potes lui, non, c'était un gay, un vrai, et je le ressentais.

- Fermes là Aaron, tremblait-il les larmes aux yeux

- T'es faible Sascha, ils te contrôlent et t'es même pas capable de faire face à eux, ouais, t'es faible, encore plus que ce qu'ils ne le voient. Evan lui, il ne l'était pas, il m'arrachait à ce putain de monde d'homophobes et il m'emmenait loin, parfois trop même, mais qu'est-ce que c'était bon. Putain ouais, sans me toucher ils me faisaient voyager. Toi t'es même pas capable de me sortir de cet appart' minable.

- La fermes putain, la fermes, me posa-t-il, je te déteste, enculé.


Et avant même que je ne puisse répondre il brisa le mur de son poing et vint poser ses lèvres de con sur les miennes. C'est un minable, oui, un putain de minable de merde, mais un minable influencé et terriblement sexy par la même occasion.

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