POURQUOI PAS MOI?

Chapitre 32

Jeudi 28 avril 18:30

À ces mots, je vois Arthus sourire et dire:
-Toi... tu as l'air d'un gars bien.
Mon cœur loupe un battement. Je ne m'attendais absolument pas à ce type de réaction venant de mon frère. Je regarde Léna qui semble tout aussi surprise que moi. Je prends la main de mon copain et lui souris.
-Bon... dit Charles en se levant et frappant dans ses mains. Est-ce qu'on irait pas se mettre à table?
-J'allais le dire, surenchérit Arthus. Attends je viens t'aider.
Et ils partent en direction de la cuisine.
-Qu'est-ce qu'il vient de se passer? demande Léna en me regardant.
-Je n'en ai pas la moindre idée, je lui réponds en éclatant de rire.

Le dîner se passe à merveille. Charles et Arthus n'arrêtent pas de rigoler.
-Et bon... Louise, me demande Arthus. C'est quoi tes projets pour la suite?
-Qu'est ce que tu veux dire par là? je lui dis.
-Bah les cours...
-Ma formation à l'école prend fin en juin. Je n'ai aucune idée de ce que je vais faire après. Peut-être trouvé une galerie et faire comme maman... je m'arrête, enfin je n'en ai aucune idée.
Charles me pose sa main sur la mienne. Je le regarde et il me sourit.
-On verra de quoi demain sera fait. Je n'ai aucun plan pour le moment, je reprends.
-En tout cas, ajoute Léna, moi j'aimerais bien devenir tata.
-Pardon? dit Charles.
-Euh... je dis en éclatant de rire, je n'ai que 20 ans donc j'ai encore un peu de temps devant moi. Donc si ça te dérange pas, tu vas attendre.
-Oh c'est bon, dit la copine de mon frère en rigolant, c'était une blague. Vous auriez dû voir vos têtes.

Sur les coups des 21:00, Arthus et Léna se préparent à repartir.
Je raccompagne mon frère et sa copine vers la porte.
-Bisous ma chérie, n'hésites pas à donner des nouvelles, me dit il en me serrant dans ses bras. Au fait, chuchote-t-il dans mon oreille, il est top! Vraiment.
Je lui souris et referme la porte derrière lui.
-Alors ça s'est bien passé? demande Charles.
-Je suis surprise de dire que oui, il t'a adoré.
-C'est réciproque, me dit-il en m'embrassant.

Nous allons dans la cuisine et commençons à débarrasser le dîner. Pendant que je fais la vaisselle, le monégasque vient placer ses bras autour de moi et commence à déposer des baisés dans mon coup.
-Charles, dis-je en rigolant, c'est pas le moment!
-Ah bon? me dit il en replongeant sa tête dans mon cou.
Je rigole et l'arrose au visage avec mon éponge. Je le vois se reculer et me regarder avec des grands yeux.
-Tu as pas osé? me dit-il.
-Si, et tiens... la preuve c'est que je vais même recommencer, je lui réponds en pressant l'éponge en direction de son visage.

Le monégasque ne bouge pas et ajoute:
-3...2...1...
Je comprends ce que ça veut dire et commence à partir en courant vers la chambre. Je n'ai même pas le temps de dépasser la cuisine qu'il m'attrape par la taille et me jette sur son épaule.
-Charles arrête! Je t'en supplie.
-Tu n'avais pas qu'à faire la maligne, me dit-il en rigolant.
Nous arrivons dans la chambre et Charles me dépose sur le lit. Il s'allonge à côté de moi et nous contemplons. Le monégasque caresse ma joue du bout de son pouce et se penche pour m'embrasser.

⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️

J'accentue le baisé. Ses mains viennent se placer sur mes hanches pour me coller à lui. La température entre nous monte à vue d'œil. Charles commence à grogner en me disant:
-J'ai envie de toi, là, maintenant tout de suite.

Mon corps entier se met à frissonner. Charles commence à déboutonner avec précipitation mon pantalon qu'il fait glisser sur mes jambes. Il se saisit de la culotte qu'il retire à son tour. Je gémis lorsque Charles commence à caresser mon intimité.
-J'adore quand tu es toute humide... dit-il avec une voix suave.
J'aggripe mon draps et ma tête tombe en arrière. Au bout de quelques minutes je n'en peux plus. Je commence à déboutonner le pantalon du monégasque que je fais glisser jusqu'au haut de ses cuisses. Je m'allonge sur le dos et Charles se positionne au dessus de moi. Nous gémissons lorsqu'il s'insère. Nous avons tellement été dans la précipitation de l'instant présent que je suis presque encore habillée, a l'exception de mon pantalon et de ma culotte. C'est le même cas de figure pour Charles.

Le monégasque connaît mon corps par cœur. Ses mouvements me prouvent qu'il sait ce que je désire. Je n'ai qu'une envie, d'entendre mon nom sur des lèvres.

-Charles... dis-je, je t'aime tellement.
-Moi aussi, me répond t'il avant de m'embrasser. Tu me rends fou.
À ces mots, je sens une explosion montée dans mon bas ventre et je termines en gémissant son prénom en m'aggripant à lui. Charles ne tarde pas à me rejoindre.

⚠️⚠️⚠️⚠️⚠️

Je m'allonge dans les bras de Charles. Celui-ci arbore un sourire satisfait et me dit en rigolant:
-Heureusement que tu es sous stérilet parce que là...
Je mets ma main devant mes yeux avant d'ajouter:
-Classe! Super élégant Charles.
Le monégasque explose de rire face à ma réaction et dépose un doux baisé dans les cheveux.