POURQUOI PAS MOI?

II: Chapitre 10

Dimanche 27 novembre 2022 9:30

Je me réveille doucement. Charles dort encore. Je l'observe. Il est tellement beau. Il l'air de dormir profondément je ne vais pas le réveiller. Je me lève doucement et mets un pyjama.

J'entre dans le salon et remarque que personne n'est encore réveillé. Ça ne m'étonne pas vu la soirée d'hier. Je me rend dans la cuisine et commence à préparer le petit déjeuner.
-Tu as besoin d'aide?
Je me retourne et aperçois Charles arriver vers moi.
-Tu ne dors pas? je demande.
-Non, je t'ai entendu te lever, me répond le monégasque avant de m'embrasser.
-Pardon, je dis, je ne voulais pas te réveiller. J'ai essayé de faire doucement mais visiblement c'est raté.
Il me regarde en souriant.
Nous commençons à faire le petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, tout le monde est levé à part Lando. Nous nous installons sur la table de la terrasse extérieur. Il fait frais mais le café coulant dans mon organisme réchauffe mon corps.
-Alors Daniel, demande Pierre, tu as bien dormis ?
-On peut ne pas en parler s'il vous plaît? répond t'il en rigolant. Non en vrai, il a dormi et n'a pas vomi. Tant mieux.
À ce moment Lando arrive et s'assoit à table. Il a une mine fatiguée et ses cheveux sont en bataille. Je regarde le contenant du verre qu'il pose sur la table.
-C'est quoi ça? demande Carlos.
-Mon remède speciale gueule de bois, répond le britannique avant de le boire d'une traite. Vu la tête qu'il fait, je doute que ce soit bon.
-Au fait Lando, ajoute Daniel en sortant son téléphone de sa poche, tu dois voir ça. Il lui tend le téléphone.
-Toi! dit Lando en prétendant être en colère. Toi tu vas le regretter. Il continue à regarder la vidéo d'hier soir et esquisse un sourire. Merci Louise, dit il en levant la tête vers moi.
-C'est rien ne t'inquiète pas, je réponds.
-Bon, s'exclame Jules, c'est quoi le programme de la journée.
-Je sais pas, répond Kika. On pourrait aller se trouver un petit marché, faire des courses, manger ici ce midi et après voir si on peut aller faire du jet ski ou du paddle... enfin je sais pas. C'est comme vous voulez.
-Ah oui! hurle Daniel, du jet ski! Je suis partant.
Tout le monde acquiesce et nous partons nous changer après avoir débarrassé la table.

Je commence à me changer lorsque Charles ouvre la porte. Machinalement je me saisis de la couette du lit pour me cacher.
-Bah vas-y Charles! je dis, ouvre la porte encore plus tant que t'y es.
Il rigole et commence à s'habiller à son tour. Je vais dans la salle de bain et commence à me maquiller. Charles arrive derrière moi et commence à m'enlacer.
-Charles! je rigole, t'es vraiment pas possible. Tu veux pas arrêter ?
Il pousse mes cheveux sur une de mes épaules et commence à embrasser ma nuque en passant ses mains sur mon corps. Ma peau frissonne. Ma respiration se fait haletante. Je décide de le repousser.
-Ça y est! je dis, je vois clair dans ton jeu. Et bien tu vas devoir te retenir encore un peu. On part dans 5 minutes.
-On a le temps alors, rigole Charles.
-N'y penses même pas! je réponds en sortant de la salle de bain.
Je sursaute en sentant une main venir s'abattre sur ma fesse. Je me retourne et voit Charles mort de rire qui se tient à l'évier. Je lui fais mon plus beau sourire avec mon plus beau doigts d'honneur.

Je range mon pyjama et me regarde dans le miroir. J'ajuste ma tenue.

Charles vient et me dit:
-On y va?
-Let's go! je réponds en l'embrassant.
Il saisit ma main. Dans la cuisine tout le monde est en train de discuter de qui monte dans quelle voiture. Il se décide que Pierre, Kika, Lando, Lewis et Jules vont montés ensemble.
Et Charles, Daniel, Carlos et moi iront dans la voiture de Charles.
-C'est bon on a tout? demande Lewis. On a rien oublié?
-T'inquiète! je lui réponds. Un vrai papa poule.
-Commences pas, ajoute-t-il en souriant.

Nous montons dans les voitures. Nous avons repéré un petit marché paysans à 20 min de menton. Charles allume le moteur et nous partons.
Dans la voiture, nous rigolons. Le toit de la décapotable est retiré et nous sentons l'air passé dans nos cheveux. Pour une fin de mois de novembre, la température est assez chaude.
Charles allume la chaîne hi-fi et lance la musique. J'entends les premières notes de « Hymn for the Week-end » de Coldplay. Je regarde le monégasque qui me fait un clin d'œil. Il sait que j'adore cette chanson.

Nous nous mettons tous à chanter. Le soleil brille et vient caresser notre peau.
- « Put your wings on me, wings on me» chante Charles en me regardant.
- « When i was so heavy, pour on a symphony » je lui réponds.
Et toute la voiture se met à chanter en cœur:
« When i'm low, low, low, low! Ah, oh ah, oh ah, Got the feeling drunk and high, so high, so high... »

J'éclate de rire lorsque j'aperçois Carlos dans le rétroviseur entrain de mimer toutes les paroles de la musiques.
Daniel quant à lui rentre dans le jeu de Carlos et passe son bras autour de ses épaules. L'espagnol fait de même et ils lèvent leur seul bras de disponible dans les airs. Ils chantent à en perdre voix.
Charles pose sa main sur ma cuisse. Nous nous observons en continuant à chanter.

L'ambiance est tellement légère. Je me sens tellement bien. Après 20 minutes de voiture, nous arrivons enfin au marché. Nous descendons des voitures et commençons à nous balader.