Je m'appelle Louise et j'ai 20 ans. Et du jour au lendemain, toute ma vie a changé.
Jamais je ne me serais doutée que ce week-end là allait bousculer tout mon monde. Il est entré dans ma vie, et à tout envoyer valser. Entre mensonges, tromperies, a...
Nous nous baladons dans le petit marché. Il est magnifique. -Tu as eu une super idée, je dis à Kika en prenant son bras. -Je sais je sais, dit-elle en se recoiffant. -En tout cas, ajoute Pierre, j'en connais deux qui ont vite envie de partir d'ici pour aller faire du jet ski. Je regarde Lando et Daniel parcourir l'endroit des yeux sans y faire attention. On dirait deux enfants. -Les gars, dit Lewis, ça vous dirait pas que pour ce midi chacun prépare un truc. Genre un dessert, une entrée, un plat, un accompagnement... On peut faire des groupes. Ça pourrait être cool? -Moi je suis d'accord avec l'idée, ajoute Jules. -Ok, alors on dit, Kika et Pierre vous faites l'entrée, Carlos et Lando vous préparez le plat, Louise et Charles le dessert, et Daniel et moi on fait l'accompagnement. Ça vous va? demande Jules. Et comme tu as eu l'idée Lewis, on dit que toi tu t'occupes des boissons ? -C'est comme si c'était fait, répond Lando.
Nous nous séparons et partons acheter ce que nous avons besoin. Charles et moi nous mettons d'accord pour une salade de fruit. -Tu es sûr que c'est pas un peu juste? je demande à Charles. -Réfléchis deux secondes, me répond t'il en rigolant. L'entrée ça va, c'est Pierre et Kika qui la font. Mais pour le plat et l'accompagnement vu que c'est les gars qui s'en chargent on est sûr que ça va être super gras. Il faudrait un peu de fruit en dessert. -J'avoue, je dis en le regardant. Mais tu es pas bête en fait. -Tu croyais quoi? dit-il en m'embrassant.
Nous nous baladons dans le petit marché main dans la main. Nous achetons ce dont nous avons besoin pour le dessert. Une fois les courses terminées nous rejoignons le groupe et remontons vers les voitures.
Une fois à la maison, chacun met la main à la patte. La cuisine est pleine à craquée. Tout le monde s'affaire.
Nous passons à table. Tout est super, et je rigole en voyant le plat et l'accompagnent arrivés. -Je te l'avais dit, me chuchote Charles à l'oreille. Je rigole et lui donne une petite tape sur le torse pour le faire taire.
Nous mangeons de décidons de nous reposer un peu avant de partir faire l'activité de l'après-midi. Je décide de m'éloigner un peu du groupe pour passer un appel. Je n'arrête pas de penser à Gabriel et je ne peux m'empêcher de me sentir coupable. Je tapes son nom dans mes contacts et appuie sur le bouton. Les signaux d'attentes résonnent et j'entends enfin: -Âllo? me dit Gabriel. -Euh, salut, je réponds. Je... je voulais te parler. -Louise, tu n'es pas obligée, ajoute-t-il. On s'est tout dit hier. C'est rien. -Non, je dis en le coupant. Tu m'as dit ce que tu avais à me dire mais pas moi. Je m'assoie sur le sable et prends une grande inspiration avant de continuer. Je voulais m'excuser. Je voulais te dire que je m'en veux terriblement. Je ne veux pas que tu penses que j'ai joué avec toi. Ça n'a jamais été le cas. Tu as été là au moment où j'avais le plus besoin, et tu l'as fait sans même que je te le demande. C'est toi qui m'a aidé à aller mieux. Je voulais te dire que tu es quelqu'un d'incroyable et que... je respire et ajoute, et que juste ce n'était pas le bon timing. Je sais que dans d'autres circonstances ça se serait passé autrement entre nous. Je voulais te dire merci pour tout. Merci de m'avoir aimé alors que tu savais que ça n'aurait jamais été réciproque. Merci d'avoir été là. Merci d'avoir été toi. Je voulais aussi ajouter que rien de tout cas n'était prévu et je ne voulais pas que tu souffres. Mais j'avais l'impression que quoi que je fasses, j'allais te blesser d'une manière ou d'une autre. Tu es réellement important pour moi Gab. -Je sais Louise, dit-il. Tu l'es aussi pour moi. Mais je penses que tu mérites sincèrement d'être heureuse même si ce n'est pas avec moi. Tu es une fille incroyable et droite dans ses bottes. Tu ne peux pas aimé tout le monde et c'est normal. Je ne t'en veux pas. Ton bonheur est le mien. On restera en contact si tu veux. J'aimerais beaucoup rester ton ami. -Moi aussi, je commence à pleurer. Une larme coule sur ma joue mais je l'essuie aussitôt. -Tu pleures ? me demande Gabriel. -Non... enfin oui, je réponds. C'est juste que ce que tu me dis me touche. Tu es tellement gentil avec moi même après tout ce que je t'ai fait. Tu devrais me détester. -Jamais je pourrais te détester, dit-il doucement. Quand bien même je le voudrais. Il s'arrête avant de dire, allez on va raccrocher. Tu vas t'éclater avec tes amis. Bisous Louise. -Au revoir Gab, merci pour tout. Je raccroche.
Cette conversation m'a fait tellement de bien. Toutes les choses ont été mises au clair. -Ça va? demande Charles en s'asseyant à côté de moi. -Oui, j'ai eu Gabriel au téléphone. Je le vois se tendre d'un coup et je prends sa main. -Ne t'inquiète pas, je dis en continuant. Je l'appelais juste pour m'excuser. Il a été là pour moi quand tu ne l'étais pas et... Et je l'ai traité comme de la merde. Je voulais juste tout mettre à plat avec lui. Charles me sourit et embrasse ma tempe avant d'ajouter: -Je comprends. Je te connais par cœur Louise. Je sais que tu ne supportes pas être en froid avec quelqu'un et que tu es prête à tout pour arrondir les angles avec tout le monde. C'est bien que vous ayez parlé.
Je lui souris et l'embrasse. Nous retournons main dans la main vers la maison. -Bon! crie Daniel. On y va quand? -Quand vous voulez, ajoute Jules. Je vois Lando et Daniel se mettre à courir en direction de leur chambre pour aller se changer et mettre leur maillot de bain. On dirait des enfants.
Je suis dans ma chambre et commence à mon tour à enfiler mon maillot de bain.
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Charles fait de même et nous mettons nos vêtements au dessus.
