« Je crois que je suis amoureux de toi » 2

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- Quoi ?

Bianca : Tu devais le savoir Tp...

Neymar : Arrête, c'est pas ce qu'il s'est passé !

Bianca : Admet-le Neymar ! ça a été plus fort que toi et on s'est embrassé.

Je regarde Neymar en espérant avoir plus d'informations de sa part

- Dis moi que c'est faux Ney...

Il baisse la tête sans répondre

Mon cœur est comme en train de s'effondrer...

Bianca : A-

- Toi, ferme la ! T'as pas honte ? Je t'aide parce que j'ai de la peine pour toi parce que j'ai vécu la même chose et je sais à quel point ça fait mal ! Mais toi, tu as le culot de continuer à faire la gamine ? Non, mais j'ai été tellement stupide de vouloir t'aider, j'pensais que t'avais changé avec le temps ! Que t'avais « mûri » ! Mais t'es toujours la même et vu que je suis celle qui t'a ramené ici, maintenant je te demande de dégager d'ici ! J'veux plus jamais te revoir de ma vie ! J'espère que c'est bien clair.

Elle me dévisage une dernière fois avant de repartir vers la chambre d'ami.

Il ne reste donc que Neymar et moi.

Je soupire.

Neymar : Tp je-

- Il y'a à peine deux secondes, je t'ai demander si je pouvais avoir confiance en toi.

Neymar : Je mens pas Tp.

- Tu me mens, même là !

Neymar : Laisse moi t'expliquer, Querida ! dit-il en essayant d'attraper mes poignets.

- Me touche meme pas !

Neymar : Tp, écoute moi !

- Ney, on est sensé se faire confiance !

Neymar : Fais moi confiance, alors !

- Je te faisais confiance !

Neymar : Tu me faisais confiance ? Arrête de parler au passé !

- Pourquoi pas ? Tu viens de briser ma confiance Neymar !

Neymar : Elle m'a embrassé et je l'ai repousser !

PDV NEYMAR

J'ai beau lui dire qu'il ne s'est rien passé, elle me croit pas.

C'est pour ça que je voulais pas d'elle ici.

- Elle m'a embrassé et je l'ai repousser !

Tp : Tu aurais du m'en parler si tu n'avais rien à te reprocher ! Pour l'instant je veux plus te voir.

- Attends Tp ! Me fais pas ça Linda...

Elle repart dans la chambre avant de prendre ses affaires et de partir.

J'essaie de la retenir mais en vain.

Elle en a strictement rien à faire !

Une colère me prend. Je me dirige vers la chambre où se trouve l'autre petasse pendant qu'elle est en train de faire sa valise.

- T'es contente de ce que tu viens de faire, là ?

Bianca : C'est pour ton bien.

- Quand est-ce que tu comprendra que je ne t'aime pas ! Je t'ai jamais aimé et je t'aimerais jamais ! Tu me dégoûte ! Tu sais faire que ça, faire du mal autour de toi ! Elle a raison, dégage, loin de moi ! Loin de nous !

Elle se relève à mon niveau, les larmes aux yeux.

Bianca : Y'A PLUS DE VOUS NEYMAR ! Si elle t'aimait comme toi tu l'aimais, elle t'aurait cru ! Non, mais sérieusement ! C'est de l'amour ça ?

- Ferme la, tout ça c'est de ta faute, au contraire, ça l'aurait pas autant blessé.

Bianca : Tu m'as détruite, Neymar ! Je t'aimais mais tu t'en foutait ! London lui m'aimait !

- Rien ne t'empêche d'aller le retrouver.

Bianca : Vous êtes tous que des connards ! dit-elle en prenant sa valise avant de me bousculer et de partir a son tour.

Me voilà seul ! Seul sans rien, Tp est triste pourtant c'est hors contexte !

PDV TP

[...]

La porte d'entrée sonne, Inès étant la première personne que j'ai appelé après être rentré est apparu.

On s'installe sur le canapé dans le but de pouvoir discuter plus confortablement.

- J'avais confiance en lui...

Inès : Je comprends, j'ai ressenti la même chose. C'est tous des connards.

Je me redresse brusquement.

- Kylian te l'a dit ?

Inès : Non, c'est Bianca.

- Hein ?

Cette fille met toujours son nez dans ce qui la regarde pas. C'est pas croyable !

Inès : Ouais, elle m'a appelé et m'a tout dit.

- Je suis désolé.

Inès : Tu étais au courant ?

- Je te l'ai pas dis parce que j'ai pensé que c'était mieux que ce soit lui qui te le dise... Je suis désolé. Je pense que Bianca a écouté ma conversation avec Neymar pour le savoir.

Inès : J'comprends, c'est pas grave, il a pas eu les couilles de me le dire à ce que je vois...

- Ouais, je suis déçu de lui ! D'ailleurs je lui parle plus, aussi.

Inès : Si c'est pour ça, c'est pas grave, parle lui ! Votre amitié n'a rien à voir avec notre relation.

- Je sais, mais je-

Mon téléphone commence à sonner, c'est le soixantième appels de la journée !

Inès : Tu devrais lui répondre, non ?

- Non, pas maintenant, il faut qu'il comprenne que j'ai été blessé, j'veux pas lui répondre maintenant, ça serait trop facile.

Inès : Tu veux le faire ramer ?

- Il faut qu'il navigue.

Elle rigole et je la rejoins dans son rire.