One Shot Sur Le Monde D'Harry Potter.

Le chat de Poudlard. × Dramione ×

Draco a erré dans le château un jour, deux ans après la fin de Poudlard pour lui. Il a découvert que c'était sa seule vraie maison et a obtenu un emploi en tant que professeur de potions. Après que son père ait été arrêté pour avoir tué sa mère et être du côté de Voldemort, Malfoy Manor n'a jamais vraiment ressenti la même chose. Alors il l'a vendu à un riche moldu, sachant que son père le détesterait.

Donc ici, il se promenait sans rien faire, il marchait, marchait et continuait à marcher.

C'était les vacances d'été et il était l'un des rares à avoir décidé de rester.

Il vit une grande porte en bois avec une grosse poignée en argent qu'il n'avait jamais vue auparavant, et décida de l'ouvrir et de voir où elle irait.

Quand il ouvrit la porte, il vit un grand escalier qui se repliait le long des murs, se tordant et tournant vers le haut. Draco, se sentant aventureux, monta.

Après avoir marché pendant ce qui sembla être une éternité pour Draco, il atteignit finalement le bout des escaliers et se retrouva à l'intérieur d'une tour avec une vue magnifique sur le lac et une seule chaise devant la fenêtre.

Draco s'approcha de la chaise et remarqua qu'un chat était également à l'intérieur de la tour. c'est une belle fourrure dorée qui scintille dans les derniers rayons de soleil venant de la fenêtre. 

Quand il a essayé de le caresser, le chat a reculé et s'est enfui pour se cacher dans un coin hors de sa portée.

- Alors, même toi, tu penses que je suis diabolique ? Je ne peux pas t'en vouloir. Mais un chat ? Même le chat ? Tu es un animal de compagnie ! Tu es censé avoir de l'amour à donner à tous ceux qui te caressent, de l'amour sans conditions ! Même ce putain de chat ne me fait pas confiance... Marmonna Draco pour lui-même.

Draco s'assit et continua à parler au chat.

- Qu'est-ce que tu fais ici de toute façon ? Qui te nourrit. As-tu même un propriétaire ?

- Je commence à perdre la tête, je parle à un foutu animal de compagnie ! 

Draco secoua la tête mais recommença à parler quand même. Il avait juste besoin de parler, même si c'était à un chat.

- Tu ne peux pas t'en empêcher. Tu n'es qu'un chat. Personne ne peut m'aider, comme je ne peux aider personne... J'ai blessé tant de gens ! J'ai endommagé tant de vies, détruit tous ces rêves... J'ai utilisé être un monstre parce que c'est ce qu'il voulait que je sois, mais il est parti maintenant. Caché à Askaban... maintenant je suis enfin libre de montrer mon vrai moi... mais personne ne croit que je suis vrai. Ils ont tous pense que je fais semblant...

Draco était assis là à parler et ne remarqua pas que le chat écoutait et se glissa un peu plus près de sa chaise.

- Tu sais qu'il m'a juste battu pour faire ce qu'il voulait, il m'a presque tué une fois en fait. Il s'est assuré que j'étais méchant avec tous les sang-mêlé, nés de moldus et soi-disant 'traîtres au sang' mais généralement je ne trouvais rien à haïr.. .J'ai juste... fait semblant. Vous savez, ça m'a vraiment fait mal d'agir comme ça, de faire ces choses... ça fait mal qu'ils ne me fassent pas confiance, mais je comprends qu'après toutes ces années, c'est difficile de faire confiance.

À présent, le chat était assis à côté de lui sur le sol, la queue soigneusement repliée autour de ses pattes. Sa tête légèrement inclinée sur le côté, les yeux du chat observant chacun de ses mouvements comme s'il pouvait ressentir son émotion et cherchait un signe
de mensonge.

- Je ne peux plus dormir, à cause de tous les problèmes que j'ai causés, de tous les gens que j'ai humiliés... c'est comme s'ils me chassaient la nuit. J'essaie d'oublier, de cacher tous les torts que j'ai faits quelque part dans ma tête et cacher mon passé à l'intérieur... mais c'est dur minou ! C'est trop dur...

Le chat miaula et Draco regarda le chat.

- Qu'est-ce que c'est minou ?

Le chat a sauté sur ses genoux et l'a regardé, comme si elle essayait de lui dire quelque chose... comme s'il ne devait pas perdre espoir...

- C'est drôle. On dirait que tu comprends ce que je dis... A cela, le chat miaula à nouveau.

Draco tendit la main et commença à caresser doucement le chat tout en continuant à lui parler

- J'aurais aimé pouvoir effacer toutes ces années, tout le mal que j'ai fait, mais je ne peux pas, ça fait partie de moi. J'espère juste qu'un jour, quelqu'un pourra accepter qui je prétendais être et n'aura pas peur de donner moi une autre photo, pour que je puisse montrer à cette personne qui je suis pour de vrai.

- Si tu veux que je sois, je pourrais essayer d'être cette personne.

Draco était pour le moins choqué :

-  Tu… Tu parles ?

- Eh bien… oui. Je veux dire, c'est Poudlard ! les professeurs.

Après avoir dit que le chat a sauté de ses genoux et a recommencé à se transformer en être humain.

Draco retint son souffle pendant une seconde lorsqu'il vit les cheveux bruns et broussailleux et les grands yeux bruns de nul autre qu'Hermione Granger, directrice de la maison Gryffondor et professeur de Défense contre les Forces du Mal.

- Granger ? Draco ne trouva ce mot que dans son vocabulaire.

- Professeur Malfoy.

Hermione le félicita, bien qu'ils aient un peu dépassé cette partie.

- Alors tu as entendu tout ce que j'ai dit ?

- Ouais et je te crois. Je veux te donner une chance.

"..."

A cela, Draco était à court de mots, il l'avait tourmentée pendant des années et des années et elle le croyait toujours et voulait lui donner une chance. Elle ne savait pas qu'il l'aimait depuis des années.

Il s'est toujours assuré d'être très méchant avec elle, car quand il était encore petit, il aimait une fois une fille née de moldus et jouait avec elle tous les jours dans la cour de récréation, mais quand son père a découvert qu'elle était une 'sang de bourbe' il l'a tuée devant de Drago. Il ne laisserait pas cela arriver à Hermione aussi.

- Drago ? Hermione le regarda dans les yeux. 

- Ce n'est pas ta faute si tu étais comme ça, si tu as fait ces choses, et... je te pardonne.

Draco regarda la petite femme devant lui et sourit pour la première fois depuis de nombreuses années.

Peut-être, juste peut-être, qu'il ne passerait pas le reste de sa vie seul après tout.