série: L'otage. tome 4. Salva'

17

Nos plats arrivent et c'est Liv qui prend mon assiette et me coupe ma viande car j'ai le petit calé au creux de mon coude.
Le reste du dîner est agréable. Liv raconte un peu son enfance dans un orphelinat. Misérable, comme je le pensais... Aucun anniversaire souhaité, peu de jouets, peu d'occasion de "sortie" comme aller au cinéma, au musée, au restaurant... Elle en tait d'autres, comme les maltraitances et les tentatives d'abus.

"- un dessert Liv?"
"- peut être devrions nous le prendre à emporter? Le petit..."
"- sera mieux dans son lit en effet"
Nous commandons deux tiramisu et je l'entraîne par le coude jusqu'à la voiture.
"- je vais coucher le petit, restez à la piscine, je vous rejoins pour le dessert"
"- d'accord, je vais prendre les cuillers au passage!"

Ce n'est pas anodin que je veuille coucher Paolo moi même mais elle aura sa surprise plus tard... Je la rejoins moins de dix minutes après. Elle est assise, ses longs cheveux noirs cascadant dans son dos, au bord de la piscine, les mains de part et d'autre de ses hanches et elle a glissé ses jambes dans l'eau.

Je defais mes chaussures et mes chaussettes. Ma veste et mon flingue sont restés dans mon bureau. Autant la détendre au maximum... le pantalon remonté sur les mollets, je m'installe à côté d'elle et elle m'offre un joli sourire. Elle plonge sa cuiller dans le dessert et la porte à ses lèvres. Bon sang. Tout ce qu'elle fait avec sa bouche a un tel potentiel érotique. Et ça ne manque pas, un peu de crème s'est déposé au bord de ses lèvres... Je passe mon pouce sur sa joue et récupére la petite touche de crème au bord de ses lèvres. Ses yeux m'observent avec fascination tandis que je porte les tout à mes lèvres. Je retire le gâteau de ses mains puis glisse ma main derrière sa nuque. J'incline légèrement son cou et après un long échange de regards, ma bouche se pose sur la sienne. Doucement. Presque timidement.

Elle reste stoïque une petite seconde, puis elle enroule des bras autour de mon cou et j'approfondis ce baiser, en caressant ses lèvres de ma langue. Elle entrouvre la bouche et je prend son geste comme une invitation. Ma langue explore sa bouche et mon baiser devient plus dur, exigeant, ravageur.
Je laisse mon bras glisser autour d'elle, j'englobe sa taille et la fais basculer sur les dalles de pierre qui bordent la piscine.
Du dos de l'index, je caresse son front, sa joue, son cou. Ses yeux sont fiévreux, elle est toute rose de confusion et sa bouche, rouge et enflée ressemble à un fruit mûr. Les lèvres cajolent sa mâchoire et elle pousse un petit soupir de plaisir. Souriant, j'embrasse sa nuque et m'aventure au niveau de sa clavicule tandis que ma main se glisse sous son petit gilet.
Elle gémit de plaisir avec les baisers da s le cou.
Bon sang, cette femme serait capable de me faire jouir dans mon pantalon.
En quelques secondes, son gilet et son petit pull ont disparus. Ne reste que la jolie robe d'été échancrée. Je glisse ma bouche contre sa poitrine et ma main remonte de son ventre à son sein.