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Point de vue de Liv.

Ce qui me semble être des heures plus tard, je me réveille dans une sorte de cocon chaud et soyeux. Je papillonne des yeux pour trouver des repères dans l'obscurité et aperçois une mâchoire ombrée de barbe juste au dessus de ma tête. Peu à peu, je prends conscience de mon environnement.
Je reposé, entièrement nue, dans les bras de mon patron Salvatore Esposito, plus connu sous le nom du "faiseur de veuve" ou encore de "l'inferni"... Mais quelle bêtise monumentale... De toutes les personnes avec qui j'aurai pu faire ma première fois, il a fallut que je choisisse le plus dangereux à mille kilomètres à la ronde.

Peu à peu, les sensations commencent à refluer dans mon corps. Les membres ankilosés, des muscles endoloris, et une substance collante entre les cuisses ... Il faut que je sorte de là... Mais nos membres sont emmêlés et à chaque micro-mouvement que j'effectue, il resserre sa prise en grognant et enfouie son visage dans mes cheveux ...
Finalement ce sont les pleurs de Paolo qui lui font lâcher prise. Je me laisse guider par les pleurs et traverse le dressing. Je saisis une chemise au hasard en passant et l'enfile. La petite porte au bout est entrouverte et une petite veilleuse guide mes pas jusqu'à son petit corps, debout dans le lit et tendant les bras vers moi.

"- mon petit bébé a fait un cauchemar ? Viens par la mon trésor." Je le hisse dans mes bras et le couvre de baisers. Encore un petit câlin et l'enfant se calme.
Une présence à l'entrée de la chambre me fait tourner la tête.
Salvatore.
Il s'approche et nous prend contre son torse et entame une berceuse:
"- Farfallina
Bella e bianca
vola vola
mai si stanca
gira qua
e gira la
poi si resta sopra un fiore
e poi si resta spora un fiore."

Sa bouche cherche doucement ma tempe et il m'embrasse à nouveau... Ce n'était pas qu'une fois...? Pourtant les domestiques parlent beaucoup des aventures du patron et les femmes sont éjectées parfois en pleine nuit de son lit...
Là il nous caline tous les deux, me caresse les cheveux, m'embrasse et le petit s'étant calmé, je le redépose dans son lit. Je referme la gigoteuse sur lui car il fait plus frais et il m'entraine dans notre chambre. On a à peine passe le seuil qu'il me soulève contre lui et enfouie son visage dans ma poitrine. Il en saisit le mamelon et l'aspire. Ses mains sous mes fesses cherchent la peau sensible de ma féminité et la caresse.
"- attend, je voudrais..."
Comme s'il comprenait, il m'entraine vers la salle de bain et me dépose sur le comptoir. Il humidifie une serviette et nettoie mes cuisses, du sang séché et du sperme qui s'y trouvent répandus.

A peine fini, il me jette sur son épaule et me projette sur le lit. En moins d'une seconde il est sur moi et s'enfouit dans mes chairs tendres, nous plongeant à nouveau dans un monde de délices....

série: L'otage. tome 4. Salva'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant