Le vent.
C'est tout ce que j'entends.
Le vent.
Un vent léger et lointain.
Il s'arrête, puis reprend son bruit de fond calme.
Non, ça n'est pas le vent.
Ce son paraît soudain si proche.
Comme un souffle. Oui, c'est ça. C'est un souffle.
Est-ce le mien ?
Non, impossible, il est trop épais, trop masculin.
Et mes yeux sont trop lourds, pour voir qui respire ainsi dans ma chambre.Et merde !
Edeen !
Prise de panique, j'ouvre en grand mes yeux et me tourne à l'endroit d'où provient le bruit.
Je protège de ma main, mes pauvres rétines épuisées.
Mais il est là.
Couché sur mon sofa, baigné par les rayons du soleil, qui éclairent ma chambre.Sa chemise déboutonnée, laisse voir sa peau mâte et lisse.
Il est paisible. Ses cheveux lui tombant sur le visage, il ressemble à un petit garçon.Je sors du lit, pour l'admirer de plus près, et sens un tissus peu familier effleurer ma peau.
Je porte un long t-shirt blanc, et ne porte que mes sous-vêtements en dessous.Nom de dieu !
Edeen m'a changée hier soir quand j'étais malade comme un chien.
Et bien que je sois gênée qu'il m'est vu à moitié nue dans ces circonstances, j'adore l'idée qu'il m'ai dévoré des yeux quand je n'en avais pas conscience.Je reporte mon attention sur l'homme allongé sur mon sofa.
Je pourrais l'observer dormir des heures entières.Sa bouche est légèrement ouverte, ses lèvres rebondies me supplient de les mordre.
Je voudrais passer ma main dans sa tignasse cuivrée, et sentir sa fine couche de barbe m'irriter et me titiller entre les cuisses.
Si je lui caresse discrètement le torse, je ne le réveillerai pas. Hein ?
J'effleure sa peau et le sens tressaillir sous mes doigts.- Salut toi.
Je lève des yeux désolés sur lui. Il est adorable avec son sourire en coin, et ses yeux mi-clots posés sur moi.
- Désolé de t'avoir réveillé, mais je n'ai pas pu résister, dis-je en mordant ma lèvre inférieur et désignant son torse nu.
- J'aimerais être réveillé comme ça plus souvent, dit-il en m'attirant sur ses genoux.
Je glousse et l'embrasse sur le menton.
- Toujours malade Princesse ?
- Non, j'ai eu droit à des soins bien particuliers hier soir.
- Ah oui ? Qui est le chanceux qui t'as vu et soigné dans cette tenue ? dit-il en jouant avec ma nuque du bout de la langue.
- Oh, sûrement un poivrot désespérément fou de moi.
- Un poivrot , hein ?
J'acquiesce.
Il me soulève brusquement et me jete sur le lit.
Il retire sa chemise et presse son torse nu sur ma poitrine.
Je tente de caresser sa peau, mais il saisit au vole mes poignets, et les relève au dessus de ma tête.J'ai subitement très chaud, et ce n'est pas la fièvre.
- Un poivrot tu disais, dit-il en mordillant mon lobe.
- Tout est relatif, soufflés-je.
Il rit, et presse son érection contre mon ventre.
- À quoi pensais-tu en me caressant le torse ?
Avec sa bouche dans mon cou et son envie tout contre moi, il m'est impossible de répondre à sa question.
- Mia !, grogne-t-il impatient.
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Hate, Sex and Passion - The War of Sexes
RomanceElle est belle, brillante, sexy mais insolente. Il est sublime, intelligent, charmeur mais arrogant. Un jeu entre haine et passion. Attention le premier qui tombe amoureux à perdu. La chasse est ouverte et tous les coups sont permis, entre Mia et E...