Prologue

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Avant que je le rencontre, ma vie n'était finalement pas si mal. Elle était déjà un enfer pour moi et je pensais qu'il n'y avait pas pire dans la vie que ça.

Je suis Aiden, j'ai travaillé durant toute mon adolescence comme stripteaseur dans une boite de nuit. Pour subvenir aux besoins de mes parents, j'ai "vendu" mon corps et pire encore j'ai fini par le vendre vraiment... en rencontrant le diable en personne lors d'une de mes prestations.

J'étais un passionné de danse classique depuis mon enfance, ma grand-mère était une grande danseuse de ballet et me la enseigné malgré son hémiplégie. Après son décès, je n'ai pas abandonné. Et j'ai fini par me faire une réputation par mes talents de danseur autour d'une barre en métal.

Il m'a battu, violé, forcé à faire des choses que je ne voulais pas. Filmé aussi. Beaucoup. Ses demandes étaient de plus en plus perverse et j'étais devenu sa chose. Du moment que je pouvais danser, il s'en fichait du reste...

Et là je suis, comme d'habitude, enfermé dans une cage pour chien et ce n'est quand il n'est pas à la maison.

Je fixe la lourde chaîne argentée qui me relie à un anneau accroché au mur. Recroquevillé sur moi-même, j'espère inutilement que quelqu'un vienne me sauver de cet enfer.

J'entends la clé s'insérer dans la serrure de la porte d'entrée, je me précipite vers la porte de ma cage, m'accrochant fermement aux barreaux en fer.

- Stefan!, criai-je d'une voix enrouée. Il ouvre ma cage et me précipite dans ses bras, il m'enlace fort contre lui. Posant sa tête sur mes épaules frêle, il me caressa lentement les cheveux tout reniflant mon odeur putride.

Même un cadavre sentirait meilleur !

Il me soulève et nous dirige vers la salle de bain où il m'allonge doucement dans la baignoire et m'asperge d'eau froide.
Stefan Crimson, une star dans le monde de la pornographie en raison de ses qualités de vidéos et cadres "artistiques". Oui, il est cadreur pornographique...

Il me tend le gel douche, au début je le passe rapidement sur mon corps mais après m'être prit un coup de pommeaux dans la figure et retenant mes larmes, je laisse le liquide couler doucement sur mon pénis mou et tente de le réveiller par des vas et viens délicieusement lents. Créant ainsi les mouvements d'ondulation de mes hanches et de petits soupires suivit de gémissement accusant mon plaisir.

Je la sentis se raidir dans ma main, je jette un coup d'œil vers Stefan, son objectif me scrute de sa grande iris noire. J'accélère le mouvement, voulant en finir le plus rapidement possible mais mon plan ne fonctionna pas. Il mit sa caméra sur le côté et vint me rejoindre dans le bain. Sans prendre la peine de se déshabiller.

Il m'attrape et me colle contre le mur carrelé. Me cambra et enfouit sa tête dans le creux de mon épaules tout me pressant contre lui.

- Je t'aime tellement Crisis., chuchota-t-il, son souffle chaud se répand sur ma peau gelée. La peur qui m'envahit si je ne répondais pas me fit perdre mon érection. Tremblant aussi bien de peur que de froid, je passe ma main dans ses cheveux café au lait.
-je t'aime aussi Stefan., répondis-je d'une voix étouffée, il me fixa droit dans les yeux, cherchant à déceler le mensonge dans ma phrase. Il se redressa, je m'empresse de fermer les yeux me préparant ainsi à me prendre un coup.

Finalement, il avait coupé la caméra et me fit sortir de la baignoire pour m'enrouler dans une serviette et me posa sur le sofa dans salon.

Incapable de bouger tellement la peur me paralysais en sa présence, je le regarda nettoyer ma cage car oui, je vivais exclusivement dans cette cage. Je mangeais dedans, il me filmait dedans, je faisais mes mictions et mes selles dans un saladier en inox et il me filmait !

Auparavant il n'était pas comme ça. Stefan était prévenant, sympathique, un type aimable qui m'a beaucoup aidé puis est venue l'heure du remboursement. Avec mon corps. Et sa caméra... je l'avais surnommé le triclope.

- T'as faim?, sa voix si douce, si chaleureuse. C'est un piège !, je voulais tellement y croire. Un doux mensonge pour cacher la vérité... juste une fois depuis une décennies...

- Oui., Il me fixa puis s'approcha de moi. Son air menaçant me fit rappeler que j'avais oublié le " S'il te plaît". Je le supplie de ne pas me frapper, je hurle des "pardons", des "je t'en prie" ou encore des " ça ne se reproduira plus". Stefan fut surpris, comme si cela n'était pas son intention.

- Pas la peine de se mettre dans autant d'états trésor. Je ne ferai aucun mal promis., J'ai été con d'y avoir cru...

Le soir-même, alors que je m'échauffais, je reçus un coup de pied dans les côtes et me jette un téléphone avec force sur moi. Il est fou furieux.

Il s'assit en face de moi, je tente de reculer mais il m'attrape violemment la cheville et me tire vers lui. La peur me fit déclenché une crise d'asthme mais il s'en foutait.

- Je vais te poser la question une seule fois. C'est quoi ça?, sa voix était calme mais menaçante, son regard assassin rencontra le mien, en détresse et apeuré. Ma crise ne se calmant pas, cela l'énerva beaucoup plus.

- Réponds p'tain !!, il sort un couteau et le brandit sur moi. Ce fut trop pour moi et finis par perdre connaissance.

J'aurais tant aimé qu'il soit différent...
Mais j'en demande trop...

Dance for me, Honey ! |Terminé| 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant