Chapitre 3: Un ange tombé du ciel !

209 6 0
                                    

Me revoilà à nouveau dans cette cage, cette fois-ci tout est différent. J'ai un téléphone à l'intérieur et les clés de cette prison sont à portée de main avec un mot dessus. Sa caméra comme d'habitude est rivée sur moi.

Ces changements anormaux ne me rassurent pas, comme un calme avant la tempête. Si c'est un moyen pour que je baisse ma garde c'est loupé...

Je regarde de travers le gros couffin difforme, je n'ai plus de bol pour faire mes besoins non plus, à la place se trouve un tas de livre et un Mp3 avec des écouteurs.

Soudain le téléphone sonne, je m'empresse de répondre.

- Je vois que la nouvelle déco ne te plaît pas. Si tu veux changer quelque chose écrit le moi. Ton repas est dans le frigo tu n'auras qu'à le réchauffer. Aussi je risque de quitter plus tard aujourd'hui, les acteurs d'aujourd'hui sont de vrais empotés., Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

- Pourquoi tout ça, Stefan ? Tu es malade ? Pourquoi toute cette tendresse en moins de 48h ? T'as réalisé tes conneries ça y est !? Tu veux te faire pardonner après 6 ans de torture ? Pourquoi Stefan ? Je veux sortir, voir des gens, dialoguer et pas passer mes journées enfermé dans une cage à chien, tournoyer autour d'une barre et t'obéir au doigt et à l'œil quand ça t'arrange !, je suis fou mais fatigué de ces conditions de vie insupportables, toujours à te craindre. Toujours à souffrir...

- Dernière fois que tu me parle sur ce ton., je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Il se tut, m'écoutant devenir fou.

- J'ai tenu 6 ans... tout tes caprices, je les aient supporté. Tout tes coups, je les encaissé. Et tu oses encore me dire de ne pas te faire comprendre que c'est toi le connard ! Tu n'es ni dieu ni un roi mais une merde qui s'est construite un égo démesuré et abuse d'un type comme moi, qui était dans la dépression et dépravation. Tu m'as menti, 5 mois de bonheur réduit en poussières tout ça pour satisfaire ta misérable estime de soi!, hurlai-je fou furieux.

Un son sonore retentit du téléphone. Je me réveille en sursaut, je me sens étouffé, étranglé. Le bras de Stefan me serre contre lui, ses yeux grands ouverts qui montre son inquiétude.

- Tu es sûr que ça va ?, demanda-t-il inquiet. Bon sang... lequel est un rêve et lequel est la vie réelle ?
- Tu ne pars pas travailler ? Tu as déjà raté des heures de travail à cause de moi..., il me serra un peu plus contre lui et m'embrasse la main.

- A quel point me vois-tu comme un connard ?, je n'ose pas répondre... si seulement j'avais cette confiance en moi qui apparaît dans mes rêves. Jamais une telle chose me serait alors arrivé.

- Je ne le pense pas., répondis-je d'une petite voix.

- Je vois. Je suppose que dans tes rêves je suis plutôt sympathique non?, sa voix... je n'aime pas son ton qu'il arbore comme pour me faire douter, paniquer, regretter. J'ai beau réfléchir à comment le calmer mais il n'y a rien qui me vient en tête.

Il se leva, s'habille d'un tee-shirt blanc avec un col en triangle et large ainsi que des manches ¾, un jean délavé et une veste en cuir. Et part. Me laissant seul dans son appartement. D'habitude, il m'enferme dans ma cage mais cette fois il ne l'a pas fait. Trop en colère pour faire quoique ce soit ?

Que lui arrive-t-il, bon sang ? Y a encore quelques temps, il m'aurait frappé ou violé à chaque fois que j'ouvrais la bouche pour ne rien dire.

Je me lève difficilement, mes jambes flageolent et m'empêchent de me tenir debout. Quelqu'un toqua à la porte, à grands effort, je réussi à parvenir jusqu'à la porte d'entrée. Je l'entre-ouvre mais fini par voler, me faisant tomber durement sur les fesses.

Dance for me, Honey ! |Terminé| 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant