Dance for me, Honey ! |Terminé| 🔞

T2- Chapitre 3: retour case départ mais nouvelles règles !

Nous nous arrêtons devant une immense villa, un homme en smoking vient m'ouvrir la portière.

Je ne peux m'empêcher de m'émerveiller face à cette splendeur qu'est sa maison. Je me tourne vers lui, il est assit sur le capot et m'observe avec le sourire. Stefan me suivit alors que j'explore chaque recoin de sa villa. Je savais qu'il était riche mais pas à ce point.

Il m'a dédié un étage entier ! Là bas j'ai: une suite, une piscine et une salle de sport juste en face, une immense terrasse avec vue sur mer dans ma chambre, une immense bibliothèque et une salle de danse. J'ai dû mal à croire que j'ai quitté ma vie ordinaire pour le luxe. Stefan me tend ses bras mais je refuse d'y aller, cette villa m'a retourné le cerveau. Il sait tout de moi, moi qui n'a jamais eu quelque chose à moi.

- Stefan... je sais que je t'en demande trop mais...

- Je ne suis pas un tel monstre Aiden., il vient m'enlacer. Parfois j'aimerais bien lui ouvrir le cerveau pour voir ce qu'il s'y passe...

- Tu me laissera voir ma fille ? Je t'en pris, Stefan, ne joue pas avec ça..., nous nous regardons dans le blanc des yeux. Je me sentais misérable face à lui, mon corps se mit à se ramollir et mes jambes menaçaient de flancher. Mon estomac est lourd et mon cœur bat rapidement. Toute ses choses... il n'y a que lui pour me les faire ressentir.

Épuisé de ce duel de regard, je pose ma tête sur son épaule... je repense à mon mari qui étrangement ne me manque pas tant que ça.

- 2 fois par semaine et un coup de fil, ça te va?, je redressa ma tête, il était sérieux, jamais Stefan s'amuserait sur ce genre de chose !

- Merci...

- Tu es bien plus docile que que dans mes souvenirs. C'est l'âge ?, il me souleva et m'allonge sur le lit. Un matelas mi-ferme avec énormément d'oreillers aux couvertures bien chaudes et douces. Du velours et de la soie.

- Tu m'as trompé Aiden... nous n'avons jamais rompu. J'ai attendu patiemment toute tes visites, tout tes appels. Aucun. Je me suis inquiété alors j'ai mené ma petite enquête jusqu'à découvrir que tu vivait avec un autre homme que moi et qu'elle fut ma surprise quand j'ai appris que tu avais une fille. Ce type... qu'a t-il de plus que je n'ai pas, Honey ?

- La lucidité !, je lui enfonça mon genoux dans l'estomac et fuis. Cours dans les couloirs luxueux de sa demeure, je me cache dans la première pièce que je croise. J'ai 30 ans et me voilà à agir comme si j'en avais 16...

Au final, je me rends compte que je l'aime encore... malgré ses coups, ses propos et ses colères.

Je me recroqueville derrière la porte joliment décorée. Cachant ma tête dans le creux de mes bras, refusant d'admettre l'immonde vérité. Ma voix est bloquée dans ma gorge et respirer devient une torture. Une horrible douleur me transperce l'estomac..

Dans ce noir complet, j'arrive à apercevoir la forme d'une longue et fine tige aux reflets métalliques, je m'y approche comme si j'étais hypnotisé. Ce contact familier au froid du métal et à cette texture lisse me raviva des souvenirs que j'avais enfouis et même oublié. Notre rencontre...

Je lui tourne autour puis prend un petit élan pour me soulever, tourner et glisser lentement le long de cette barre plongée dans le noir profond. C'était ma façon de réfléchir, de m'absenter de tout... je reproduisais cette danse que j'avais présenté ce fameux jour. Plus je me concentrais plus mes souvenirs étaient profonds jusqu'à me souvenir de cette femme, vieille, veuve, mourrante et hémiplégique qui m'a tout de même appris la danse et le plaisir de la musique. Mon père qui engueulait ma grand-mère, ma mère et ma tante qui jouaient avec moi dans le jardin. L'odeur fruitée du clafoutis qui embaumait la maison et le chant de Noël de sa sœur. Les aboiements du chien du voisin quand j'allais chez lui en douce pour aller lui piquer des poussins pour les ramener à l'Ehpad où séjournait ma grand-mère adorée.