Colonel Mancini T1/T2

35: un conte de fée

J'avais mal, mal pour lui, mal pour moi, mal de devoir mentir constamment.

-Oui je le suis.

-Vittoria je t'en supplie ne me mens pas je pourrais pas le supporter, tout mais pas toi...

Je suis désolé Dario, pardonne moi..

-Je ne te mens pas Dario, je ne vois pas l'utilité de te mentir. Je n'ai jamais été aussi proche d'un homme avant toi.

Il se rapprocha de moi avec un air impassible, ses mains étaient dans ses poches et son regard ne transmettais rien.

Crois à mon mensonge encore une fois s'il te plaît. Priais-je intérieurement.

-Ce soir rejoins moi à cette adresse.

Il sortit un bout de papier de sa poche et me le donna.

-Viens seule, il faut qu'on parle.

C'était tous ce qu'il m'avait dit avant de rentrer dans la maison. J'étais perdu, est-ce que c'était finis ? Est-ce que j'avais perdu ?

J'avais perdu le jour où j'ai réalisé que..

Non c'est impossible je n'ai pas réalisé, je vais trouver une solution et le plus vite possible. Moi aussi j'ai envie de vivre une putain d'histoire d'amour, moi aussi j'y ai droit et je vais me battre pour ça !

Je rentrais dans la maison et je filais dans la chambre d'Oriana. j'avais besoin d'elle et maintenant. J'ouvre sa porte d'un coup et je rentre.

-Ah tu t'es enfin réveillé putain j'ai cru que sa durerais 10 ans ! Dit-elle en se levant de son lit.

-De quoi tu parles ?

-Bah de la situation.

-Attend depuis le début tu as fait exprès ?

-Bien vu Sherlock ! Je ne vais pas mentir au début je voyais ça d'un mauvais œil mais j'ai vu comment il te faisait rire, sourire, vivre. Je devais donc utiliser la manière radical car tu étais devenue pessimiste, tu te laissais écrasée par cette foutue mission sans même essayer de trouver une solution. Je me suis donc permise de te faire ouvrir les yeux en te parlant de votre bisous et je lui ai aussi mis un petit coup de pression.

-C'est pour ça qu'il ne m'a pas calculé hier.

-Exactement et là je suppose qu'il t'a posé un ultimatum. Maintenant tu n'as plus le choix, soit tu trouves une solution et vite, soit tu le brise lui et toi au passage.

Je le savais déjà mais je ne voulais pas me rendre compte à quel point la situation était compliqué, je ne voulais pas souffrir mais si pour que lui ne souffre pas il fallait que moi je souffre et bah je souffrirais, des milliards de fois si il le faut. Je ferais tout pour que lui aussi il ai la vie qu'il mérite.

-Si je comprends on a pas de temp à perdre, alors mettons nous au travailles maintenant !

J'étais tout doucement entrain de réaliser ce que Oriana avait fait pour moi, elle avait décidé de s'en prendre plein la gueule exprès pour me faire prendre conscience de ce que je ressentais et de la situation dans laquelle j'étais. C'était une génie incomprise.

Nous passâmes toute l'après-midi à rechercher des articles, des choses, des documents et toute sortes de trucs qui pouvait nous permettre de sortir de cette situation. Jétais tellement désespérée que j'étais prête à aller voir Isaac pour lui demander de tout laisser tombé mais dans le monde de la mafia sa ne marchais pas comme ça, tant que Isaac n'auras pas ce qu'il veut il ne me laisseras pas tranquille car selon lui je suis la seule capable de réussir.