13: filature

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- Dario mon dieu que s'est il passé sur ton dos ? Demande-t-elle paniquée.

Je me retourne tout doucement et je pose mes mains sur ses épaules.

- Vittoria regarde moi, tout va bien assis-toi. Dis-en me dirigeant vers son lit.

Je sentais sous mes doigts son corps tremblant de peur.

De peur pour moi ?

Elle s'assit toujours autant chamboulée, elle ramène ses genoux sur son torse et met ses mains autour de ceux-ci.

- C'est de ma faute ? Il t'a fais ça à cause de moi c'est ça ?

Elle commençait à trop penser et je savais que si je ne la calmais pas maintenant, sa culpabilité la rongerait alors qu'elle n'avait rien à se reprocher.

Car Vittoria faisait partie de ces personnes qui se sentaient coupables de chose qu'ils n'avaient pas commis car selon eux si le monde va mal ce n'est pas de la faute du monde mais d'eux. Sauf que la culpabilité est un poids tellement grand que parfois il nous noie sous un océan dont on ne s'en sort jamais.

Je m'allonge dans son lit et je la tire jusqu'à moi, elle s'allonge sur moi et je commence mon récit tout en lui faisant des papouilles sur le dos afin de la calmer.

- J'avais prévu de ne jamais te raconter ce qu'il s'était passer ce jour là mais bon, maintenant il est trop tard. Je prends une longue inspiration avant de commencer mon récit. Le jour où je suis parti avec Alba nous avons pris une chambre d'hôtel pour la soirée, on ne pouvait pas encore partir du pays tant que nous n'avions pas de logement on a alors préféré rester pour une nuit. Le soir Alba était entrain de dormir et moi j'étais prisonnier avec mes pensées, des pensées qui prenaient de plus en plus de place à tel point que je suis sortis dans un bar alors que j'avais arrêté de boire.

Elle leva la tête et me regarda dans les yeux.

- Pourquoi as-tu arrêté de boire ?

Je souris bêtement.

- Un soir nous sommes aller en boîte et tu m'as dis que tu détestais boire.

- Oui, et alors ?

Elle ne comprenait donc pas que chaque mots, chaque phrase qui sortait de sa bouche je le retenait. Comme si sa voix était une plume rempli d'encre qui marquait mon esprit à chaque son.

- Alors j'ai arrêter, pour toi. Continuais-je. Malheureusement ce soir là j'ai complètement déraillé et j'ai bu jusqu'à n'en plus pouvoir mais grâce à mes entraînements j'étais encore assez lucide pour savoir où j'étais et ce que je faisais.

- Alors comment tout ça t'es arrivé ?

- J'y viens mia dea mais pour ça je préfères que tu ne me regardes pas, je ne veux pas voir cette peur et cette souffrance dans tes yeux, s'il te plaît.

Ses yeux rempli d'angoisses et de peur qui me faisaient frissonner malgré moi me déstabilisait, sa souffrance était mienne.

Elle baissa la tête sans un mot et regarda la baie vitrée devant elle.

- J'étais au comptoir et il y avait 4 ou 5 hommes assis à côté de moi, eux aussi avaient bien bu mais ils ne m'avaient pas chercher d'emmerde. Sauf que j'écoutais à peu près leur discussion et ton prénom est sorti, j'ai entendu des atrocités à ton sujet que je ne vais pas te dire car je te connais et je sais que tu serais capable des les croire. Alors même si tu venais de me briser le cœur et le peu de confiance que j'avais je t'ai défendu car personne ne pouvait mal parler de la personne que j'ai le plus aimer. J'étais seul, bourré et ils étaient 4 je te fais pas un dessin j'ai réussi à me défendre au début mais l'un d'eux à sortir un couteau et m'a marquer à vie avant de partir à jamais. Voilà ses cicatrices sont témoins de l'amour que je te porte, un amour tellement inconditionnel qu'il m'aura marqué à vie.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 04 ⏰

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 Colonel Mancini T1/T2  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant