Colonel Mancini T1/T2

10: vie ou survie

⚠️TW: torture⚠️

Vittoria

Survivre.

C'était le mot qui définissait parfaitement ces trois dernières années.

Moi qui pensais pouvoir vivre une vie banale, j'avais malheureusement oublié que dans la vie le passé peut très vite te rattraper.

J'avais énormément souffert durant ces dernières années et par je ne sais quel miracle j'avais réussi à m'en sortir mais je savais que la bataille n'était pas finit.

En réalité elle n'avait même pas encore commencé car dans une bataille il y a deux personnes qui s'affrontent et pour l'instant je n'avais aucune arme pour me défendre mais cette époque est révolue.

Vittoria Marino est morte le jour où elle est revenue entre les mains de celui qui a essayer de la détruire mainte et mainte fois.

Son père.

La seule chose qui me permettais de rester vivante s'était lui, Dario.

Il était la seule personne à qui je m'accrochais pour ne pas tomber, j'ai cru, plusieurs fois qu'il comprendrait ce qu'il s'était passé et qu'il viendrait me sauver mais le temps a eu raison de moi et m'a montrer qu'il ne faut jamais compté sur quelqu'un dans la vie.

Pendant deux ans j'ai perdu tout contact avec la vie extérieure, mes amis, mon travail, la vie. J'ai même cru que je ne sortirais plus jamais de ce manoir car je n'avais tout simplement plus d'espoir.

Enfin si, un dernier. Les étoiles, plus particulièrement une, la mienne . Je m'y suis accroché corps et âme, je la regardais chaque soir à travers ma fenêtre comme si elle nous reliait et que lui aussi pouvait ressentir ce que j'éprouvais mais la réalité était bien différente.

J'étais seule enfermé dans ce manoir avec mon bourreau de toujours pendant que l'homme que je considère comme mon premier et mon dernier amour est tranquillement entrain de vivre sa vie dans un autre pays.

La réalité était dur à accepté mais elle était bien vrai, chaque jour je pensais à la façon dont je pouvais m'échapper d'ici et c'est pas faute d'avoir essayer.

Flashback

" Encore une décharge mais je ne bougeais absolument pas car je savais ce qu'il m'attendait dans la cas inverse.

Attaché à une chaise avec des dizaines de fils brancher sur moi, je serais mes mains sur les accoudoirs afin de faire passer la douleur.

- C'est bien tu apprends vite, de toute façon tu sais ce qu'il t'attend si tu bouges ou si tu fais le moindre bruit. Dit-il en allumant le briquet qu'il tenait dans sa main.

A chaque cri il me brûlait une partie du corps, à chaque fois que je bougeais c'était pareil. Mon corps que je détestais déjà avant ne ressemblait plus à grand chose avec ces traces de brûlures partout.

J'étais tout simplement écœurante.

- On va te détacher et maintenant on va passer au combat rapprocher.

Un de ses sbires entra dans la pièce et commença à détacher mes pieds de la chaise puis mes mains. Je pris le temps de me masser le poignet et d'analyser rapidement la salle.

J'étais là depuis environ 8 mois et chaque jour j'observais l'environnement afin de trouver une brèche pour m'enfuir.

Ce jour là l'une des fenêtres était ouverte et donnait vu sur une immense forêt, si je passais à travers il fallait que je cours pendant un bon moment mais je pourrais retrouver la route après, le seul problème était que nous étions au rez-de-chaussée et qu'en conséquent plus de la moitié des gardes étaient devant la maison à surveiller mais il fallait que je teste de tout façon je n'avais rien à perdre, si ?