11: Rose jaune

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🎵favourite crime- Olivia Rodrigo🎵









Vittoria

Plus personne n'osait bouger après les ordres qui venaient d'être donné. Irina était la patronne ici donc tout le monde lui devait le respect et moi j'étais en quelque sorte son bras droit alors j'avais aussi une autorité sur eux.

Les mains dans les poches et le sourire aux lèvres il me regarda dans les yeux, il avait gagné. Je m'approcha de lui tout doucement, mes talons que j'avais remis avant de sortir claquèrent sur le sol, le silence se rythma au bruit de mes pas.

Je m'arrête à quelques centimètres de lui, les regards sont braqués sur nous.

- Comme on se retrouve, Romanov c'est ça ? Dit-il avec un sourire narquois.

Je leva ma main et je lui mis un coup de poing, sa tête se tourna instantanément.

- Plus. Jamais. De. Ta. Vie. Tu .Fais. Ça.

Il se massa la joue et il ricana.

- Je vois que tu t'es améliorer, tu as réussi à me faire mal et pas au cœur cette fois-ci.

- Toi suis moi. Dis-je en le pointant du doigt. Et vous retourner à vos postes.

Nous commençons à marcher en direction de la maison, je ne voulais pas lui parler devant tout le monde car personne ne savait ce qu'il s'était passé entre nous.

Avant de rentrer dans la maison je préférais prévenir Irina.

- Je prends ton bureau pour toute la journée s'il y a des choses de cassées ne soit pas étonné, je repayerais ne t'inquiètes pas.

Nous entrons dans la maison, nous avançons dans le couloir puis j'ouvre la porte et je le laisse passé et enfin je referme la porte derrière nous.

- Alors c'est ici que tu te caches, pas bête.

- Que fais-tu ici ? Comment m'as-tu retrouver ?

Mon énervement montait petit à petit.

- Là n'est pas la question, tu m'avais promis de me dire la vérité mais étonnamment tu as fuis. Tiens donc que c'est inhabituelle.

- Bon tu vas arrêter de te foutre de ma geule.

- Très ironique venant de la part de quelqu'un qui s'est foutue de moi pendant plusieurs mois.

- Si tu es venu pour me balancer des reproches tu peux dorénavant partir car j'en ai strictement rien à foutre.

Il s'approcha de moi tout doucement et moi je reculais à chaque pas qu'il faisait jusqu'arriver au bureau d'Irina. Je ne pouvais plus reculer mais lui pouvais encore avancer mais il ne le fît pas et mon corps le voulait, il le voulait proche de moi.

- Si tu en as autant rien à foutre alors pourquoi tu as fuis quand tu aurais du admettre la vérité.

Il approcha sa main de mon visage afin de me caresser la joue mais j'arrêta sa main en plein vol.

- Tu veux la vérité ? La vérité s'est que j'en ai eu marre et que je suis parti, le jour où nous sommes venus en Russie Irina m'a proposé un poste et quand tu es partis je l'ai accepté voilà la vérité.

Il enleva sa main et la remis dans sa poche.

- 3 ans, 36 mois, 156 semaines, 1 095 jours, 26 280 heures, 1 576 800 minutes et 94 608 000 secondes. Voilà le temps que j'ai passé loin de toi, j'ai compté chaque jour qui nous séparait en espérant te revoir. Malgré tous ce temps passé loin de temps je te connais toujours aussi bien et je sais reconnaitre quand tu mens, c'est vrai que tu as fais des très grands efforts à tel point que j'ai presque failli te croire mais j'ai réussi à le voir.

 Colonel Mancini T1/T2  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant