Colonel Mancini T1/T2

12: un pari dangereux

🎵 pray for me / earned it - the weeknd🎵

La nuit pointait à peine le bout de son nez, la nouvelle de cette après-midi restait toujours dans ma tête malgré moi. Je voulais à tout prix me changer les idées, j'avais passé la journée dans ma chambre il fallait que je sorte mais je ne perdais pas de vu mon objectif.

Je sors de ma chambre et j'entre dans celle en face de la mienne. Irina avait été maline, elle m'avait donné une chambre pile en face de la sienne.

Elle était dans la douche je l'entendais chanter, sa chambre était plus spacieuse que la mienne, elle avait un immense bureau avec plein de choses dessus comme des dossiers, des livres mais surtout un espèce de coffre-fort.

Je m'approchais de celui-ci afin de voir ce que c'était mais je me fis interrompre.

- Je peux savoir ce que tu fous dans ma chambre.

Je me retournais lentement, mes yeux regardaient ses pieds, puis ses jambes, suivi de son corps enroulés dans une serviette blanche et enfin son doux visage et ses cheveux d'un rouge flamboyant.

Elle était sublime.

- Tu fais quoi ce soir ?

- Rien qui te concerne. Dit-elle en croisant ses bras sur sa poitrine.

- Je rêve ou t'as pris des seins. Dis-je en regardant sa poitrine à moitié cacher par la serviette.

Son visage devint instantanément tout rouge.

Putain elle est toujours aussi bandante quand elle rougit.

- Dario mes yeux sont plus haut, espèce de con.

Je souris.

- Ça te dit une course de moto ?

- Contre qui ? Si c'est contre toi non.

Savez vous comment convaincre une femme ?

Non, alors regarder.

- Mh je comprends t'as peur, j'aurais du m'en douter. Dis-je en me dirigeant vers la porte.

- Moi peur ? Peur de quoi au juste.

Je me retourne pour la regarder dans les yeux.

- Peur de perdre face à moi. Dis-je avec un sourire narquois sur mon visage.

Elle me regarda avec une colère intense.

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- Attends moi en bas je m'habille.

J'avais gagné si facilement.

Je sortis de sa chambre et je descendis les escaliers afin de rejoindre le salon. Irina n'était pas encore rentrer et Daiki était parti je ne sais où mais je m'en foutais pas mal.

J'avais opté pour une tenue confortable et un peu chaude car les températures de Moscou même en été n'étaient pas si chaudes comparé à la suisse.

La nuit tombait doucement et c'était parfait pour ce que j'avais prévu.

Je décide de sortir dehors pour l'attendre. Quelques minutes après des talons se firent entendre.