Colonel Mancini T1/T2

06 : Bracelet doré

⚠️TW: crise d'angoisse⚠️

- Vous allez m'expliquez ce qu'il se passe ou pas ?

Leandro et Alba se regardent en même temps comme s'ils cherchaient une excuse que j'allais pouvoir avaler.

- On va tout te dire-

- Je suis venu en vacances-

Les deux avaient parler en même temps et leur version n'avait pas l'air cohérente mais ce qu'il l'était encore moins c'était le visage rempli de culpabilité d'Alba.

- Alba regarde moi.

Elle tourna doucement sa tête vers moi malgré les gros yeux que lui faisait Leandro.

- Tu vas me dire tout de suite la vérité je ne rigole pas du tout avec toi !

- C'est Vittoria- Dit Leandro

- Je suis malade- Dit Alba

Mon cerveau avait du mal à faire monté les deux informations, j'étais perdu. Les deux personnes les plus importantes de ma vie avait un problème et visiblement j'étais le dernier au courant.

Alba regardait Leandro avec un regard meurtrier comme si ce qu'il avait dit ne devait pas être dit .

- Écoutez moi bien, vous allez monter dans ma putain de voiture on va rentrer à la maison et vous avez intérêt à m'expliquer tous ce que c'est cette putain de merde dans laquelle vous êtes.

Mes deux amis ne discutaient pas et décident d'écouter ce que je leur demandais sans rechigner. J'ouvre la voiture, Alba monte à l'avant et Leandro s'assoie sur la banquette arrière derrière moi.

- Saches que tu m'as énormément déçu et j'espère que tu as une vrai bonne excuse. Dis-je pour Alba avant de démarrer.

Le trajet se déroulait en silence, personne n'osait parler et c'était mieux pour tout le monde. Mes pensées et mes questions fusaient à une vitesse folle.

" Qu'est ce que Vittoria avait à faire dans toute cette histoire ? "

" Lui était-il arrivé malheur ? "

" Comment Alba était-elle tombé malade ? "

" Est ce que c'était grave ?"

L'anxiété faisait son retour et ce n'était pas bon signe. Le faite de réfléchir n'avais jamais été quelque chose de bon chez moi, la réflexion intense me ramenait plus de stress et d'angoisse qu'autre chose. C'est pour cela que j'aime être seul, la solitude peut faire mal à certains mais moi elle m'apaisait, elle me réconfortait pendant que mon âme pleurait.

L'anxiété vous apportait cette sorte de déréalisation, comme si votre esprit quittait votre corps l'espace d'un instant. Ce moment où peut importe qui vous parle vous avez l'impression de ne rien entendre pourtant vous voulez répondre à ce qu'on vous dit mais vous n'êtes juste, pas là. Le pire est que parfois vous ne pensez à rien, vous êtes juste vide.

A cause des ces questions je n'ai pas vu le temps passé et nous étions arrivé, chaque seconde, minute qui passait avant de savoir la vérité était insoutenable. J'avais l'impression que l'air manquait à mes poumons, cette chaleur du mois de juin me faisait légèrement transpiré et le stress ne facilitait pas les choses.