Le jour où Max a brisé son cœur

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Un tambourinement incessant sur sa porte le fait grogner

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Un tambourinement incessant sur sa porte le fait grogner. Il enfile à la va-vite un sweat alors qu'il s'est recouché en arrivant d'Angleterre. Son avion s'est envolé tôt et le manque de sommeil cette nuit-là se faisait ressentir. Il peste, énervé d'avoir sa deuxième nuit interrompue. Sa colère s'évanouie dans le regard bleuté qui est de l'autre côté. Un sourire lumineux s'affiche sur son visage alors qu'il reconnait la personne sur son pas de porte et toute sa fatigue s'envole devant les traits heureux. 

— Maxy !

— Salut Danny ! Alors, elle est comment ?

La voix claque alors que Max se glisse dans son appartement aussitôt la porte ouverte en grand sans même attendre une invitation. L'australien suit du regard le fauteuil se retrouvant bien rapidement au milieu de son salon. Un sachet en papier est déposé sans cérémonie sur la table de celui-ci. Le moyen de déplacement fait un habile demi-tour et bientôt, les yeux azur sont fixés dans les siens.

— Elle est incroyable.

Cette semaine, il a pu découvrir les prémices de sa nouvelle formule un et il a l'impression de revivre. Entouré de Christian, Checo et une partie des ingénieurs qu'il avait quittés des années plus tôt, il a retrouvé un sentiment de plénitude. Dans les yeux clairs de son directeur d'écurie, il ne lisait aucune animosité, mais une simple anxiété à l'idée qu'il ne redeviendrait peut-être pas ce qu'il était jadis. Il ne lisait pas de déception, mais était noyé sous les conseils et le côté paternel de l'anglais ne cessant de lui demander comment il se sentait.

Il note l'air légèrement triste qui traine une seconde dans le regard se perdant dans le vide avant que celui-ci ne s'éveille de nouveau en se focalisant sur lui. 

— Cool. J'espère que tu gagneras avec elle.

Le sourire de Max est présent sur son visage et sa sincérité palpable. De toute façon, le néerlandais est un très mauvais menteur. Il est plus connu pour sa langue bien pendue et ne tourne pas autour du pot. Avec les années, il a appris que s'il peut être méchant, c'est bien souvent parce qu'il dit tout ce qu'il pense sans réfléchir avant comme certains le feraient. 

— J'espère aussi. 

La tête se tourne alors en direction de la table. Il récupère le sachet qu'il a déposé.

— Tiens c'est pour toi. Je t'ai ramené à manger pour te remplumer. 

Un sourire amusé s'étire sur les lèvres du brun qui tend la main quand le sac est tendu. Son visage s'illumine lorsqu'il reconnait les fraises présentes dedans. 

— Mais chaton, c'est pas du tout la saison. 

— Ça te fait pas plaisir ? Parce que j'ai eu du mal à en trouver.

La déception se peint sur les traits qui lui font face et il regrette immédiatement sa remarque. Parce que même si manger des fraises en plein mois de décembre est très mauvais, il est heureux que son cadet se soit donné autant de peine juste pour lui. 

Rends l'amour × RICCIARDO | VERSTAPPEN ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant