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Daniel se réveille une nouvelle fois avec le goût des lèvres de Max sur les siennes. Il porte ses mains à ses yeux embrumés, comme pour chasser les souvenirs des pensées qui ont peuplé sa nuit. Il porte son regard à son téléphone pour comprendre que celle-ci n'est pas finie.
Quand il s'est réveillé la première fois après avoir rêvé de son corps pressé contre celui du blond, il s'est dit que c'était son esprit qui se jouait de lui. La blessure de son ami était récente et sa peur encore trop présente.
Mais cela s'est produit une seconde fois, qui est devenue à son plus grand désarroi une deuxième quand il s'est réveillé un troisième matin en sachant que le néerlandais était l'objet de toutes ses rêveries de la nuit précédente.
Alors à ce moment-là, il se dit qu'il faut absolument qu'il fasse quelque chose et qu'il l'oublie. Il ne peut pas laisser un baiser demandé alors qu'il était complétement shooté jouer ainsi avec la tranquillité de ses nuits d'ordinaire si apaisées. C'est sur ces pensées et son esprit dérivant vers le néerlandais qu'il finit par être rattrapé par sa fatigue et qu'il finit par réussir à se rendormir.
Ils n'ont pas reparlé de ce baiser. Ils n'en ont pas eu réellement l'occasion. Aussitôt leur baiser échangé et sa visite terminée, Daniel a dû mettre les voiles pour l'autre bout du monde. McLaren l'attendait.
Alors qu'il écoutait le débrief à Monza, il pensait à Max l'attendant dans sa chambre. Alors qu'il montait dans sa voiture à Monza, il pensait à Max l'attendant dans sa chambre. Alors qu'il devait une nouvelle fois sortir son sourire parfaitement forcé devant la presse à Monza, il pensait à Max l'attendant dans sa chambre. Et lorsqu'il a finalement été libéré et autorisé à quitter Monza, il a appris que le néerlandais ne l'attendait plus, il avait eu le droit de quitter sa chambre.
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Quand il met les pieds dans le garage McLaren ce matin-là, Daniel a la tête en vrac de n'avoir que trop peu fermé l'œil de la nuit. Il s'est réveillé une première fois le cœur empli de joie. Quelques heures plus tard, c'est Michael, réveillé par ses hurlements à travers le fin mur de sa chambre d'hôtel, qui l'a tiré de son cauchemar. Ce n'était pas la première fois qu'il se réveillait les joues baignées de larmes ces dernières semaines.
