Chapitre 11

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Iris

Hôtel d'Italie

— Les règles sont simples, très simples même. Alors imaginons que je te pose une question, exemple qu'elle est ton nom de famille, et que tu décides de me répondre. Moi, je gagne un truc sur toi, mais si tu ne veux pas me répondre, tu bois un shot d'alcool. C'est bon pour toi et bien évidemment, ça marche dans les deux sens. Tu me poses une question, sois-je réponds ou je bois, alors ma poupée ?

On allait vraiment jouer à une question pour un champion-là ? Super, tu as gagné une réponse, tu remportes 1000 livres.

Mais bon, on n'a que ça à faire avant que je ne signe mon arrêt de mort dans le bureau de mon père, Arès ne la toujours pas appelait pour lui dire où on est.

- Je veux bien, qui commence ?

- À moi l'honneur ma belle !

- Ok, va si, pose ta question.

- Où est ta mère, je ne l'ai jamais vu dans la maison de ton père ?

- Elle est morte peu de temps après ma naissance, c'est pour ça que tu ne la jamais vue. Une faible voix, pas de larme ni de sanglot, tu es forte, Iris.

Ma tête se baisse automatiquement vers mes pieds, je n'aime pas parler de ma mère, c'est ma faute si elle est morte. Papa me le dit et il ne ment jamais, surtout quand il parle de maman.

- D'accord, je suis désolé si ça t'a ramené des souvenirs, je ne voulais pas, ce n'était pas mon but.

- Ne t'inquiète pas. Avec le temps, ça passe mieux.

- Ok, à moi, pourquoi autant de tatouage sur ton corps ?

Son regard glisse sur son torse puis sur ses bras pour regarder ses tatouages.

- Chaque tatouage a sa propre définition, ou une marque de mon passé tout simplement.

Un hochement de tête suffit pour qu'il me comprenne.

Pourquoi ton père ne voulait pas que tu sortes avant ? Je veux dire que la première fois qu'ont, c'est vu dans son bureau, il a dit que tu étais assez grande maintenant pour pouvoir sortir avec un garde.

— J'ignore la réponse, à chaque fois que je lui posais, il ne me répondait pas ou il m'ignorait. On m'a toujours dit que c'était par rapport à ma mère, sinon on ne m'a jamais dit.

— Ok, c'est un juste que tu ne pouvais pas sortir, tu ne connais rien de l'extérieur. Tu n'es jamais sortie, tu ne connais personne à part les gardes, ton père et ses poufs et les servantes, tu ne connais pas l'amitié ou l'amour dans toutes.

— Es-tu déjà tombé amoureux ?

— Pourquoi cette question, Iris ?

— Tu viens de parler d'amour, alors, je te demande ?

Non, je ne suis jamais tombé amoureux.

— D'accord.

— Tu n'as jamais rencontré des gens de ton âge à part moi ?

— Non, personne.

— Tu as parlé de l'amour en toute sorte les qu'elles, tu parles ?

– L'amour maternel, paternel, de l'amour en amitié ou des simples crush ou des petits copains ou l'amour de ta vie.

— Ok.

— Comment est morte ta mère ?

C'est plus qu'une question, il viole mon intimité. Même si papa me la jamais dit, j'ai fouillé dans son bureau pour avoir la vérité et je les ai eus, mais jamais. Je ne lui dirais pas, Arès n'est rien pour moi, à part un garde du corps ce n'est rien.

Alors, je me penche pour avoir la bouteille et prend un gorgé d'alcool pour ne pas répondre à la question.

— Tu ne sais pas comment elle n'est pas morte, pas vrai ? Ton père te le cache, c'est pour ça que t'as bu ?

— Si je sais comment elle est morte et tu viens de poser deux questions, alors, j'en pose deux aussi.

Un léger sourire se pose sur sa bouche.

— As-tu déjà connu L'amour maternel ou même paternel ? Ou bien amitié, crush ou petite amie ?

— Ça fait beaucoup pour deux questions, non ?

— Non, ça fait tout pile deux questions maintenant, répond ?

— Ok, maternel, j'ai connu l'amitié aussi, crush vite fait, mais paternelle ou petite amie non, ça te va ?

 — Oui, à toi.

 — Es-tu vierge, Iris ?

Il vient vraiment de poser cette question ? " Es-tu vierge Iris" À ton avis ? Je ne suis jamais sortie de chez-moi, comment je peux me dépuceler ? Pas très intelligent lui.

— À ton avis, si je ne suis jamais sortie de chez moi, comment je peux me dépuceler ?

— Ton père pouvait très bien inviter un garçon chez toi. Et faire le travail ?

 — Non, mon père n'a pas fait ça. Il me respecte un minimum, lui, il pense qu'il va me marier avec un de ses partenaires avec qui il travaille pour avoir une alliance.

 — OK, et toi, es-tu d'accord avec ça ?

— Non, je veux juste partir de ce monde, loin de tout ça.

 - Ok à toi.

 — Pourquoi tu voulais faire ce travail ? Sérieux, garde du corps ou baby-sitter, garder une gamine à longueur de journée, ça doit être usant.

 — Ce n'est pas moi qui ai choisi. C'est mon père à l'époque, il m'a entraîné à être sur le terrain de base, mais ça ne me plaisait pas alors, je préférais être gardé comme ça, je suis le terrain et en même temps tranquille.


- Ok à
 toi.

 — Cette nuit où je t'ai trouvé, amoché et rempli de sang, c'est qui t'a fait ça ? Il faut que tu en parles, ce n'est pas normal. En plus, ton corps a vite enduré les coups. Regarde, tu n'as pratiquement plus rien, ça veut dire que ton corps a l'habitude.

 — Je ne veux pas répondre, donne-moi la bouteille Arès.

 — Nouvelle règle, tu es obligée de répondre à celle-là.

 — Non, donne, non, tu sais quoi, je ne veux plus jouer.

 On se lève au même moment, lui pour venir vers moi et moi pour m'éloigner de lui. La chambre étant petite, il se rapproche de moi pour me choper le bras et me rapprocher de lui, mais au même moment, un bruit de fusil se fait entendre dans le hall de l'hôtel.  

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Le chapitre 11 finit ainsi que la réécriture. Vous pouvez me retrouver sur mes réseaux.

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