La nuit risque d'être longue...
Ça doit faire maintenant une vingtaine de minutes que je suis en train de retirer tout ce sang et la terre. Une porte claque signe qu'Arès est enfin rentré, j'espère que c'est lui qui vient de rentrer, je termine de me sécher puis enfile un peignoir, je sors de la salle de bain de « luxe ». Arès est debout devant la fenêtre qui est ouverte d'ailleurs. Il se tient debout avec une cigarette à la bouche, sur le lit, il y a de l'alcool ? De la nourriture ainsi que de l'eau et des vêtements, ça, c'est positif. La tête d'Arès se tourne vers moi, puis son regard descend dans le décolleté de mon peignoir, ensuite sur ma taille et fini sur mes jambes, un léger sourire né sur son visage.
— Je peux emprunter la salle de bain si tu as fini ? Dit-il en faisant un pas vers moi.
— Oui, c'est bon, c'est tout ce que tu as pris ?— Ouais, ça m'a coûté cher cette merde, surtout que j'ai dû passer par l'autre bouffon. Je t'ai pris des vêtements, y avais pas de désinfectant dans la trousse de soin, donc j'ai pris de l'alcool pour désinfecter ta blessure et les miennes, j'ai aussi pris à manger.
— Merci pour les vêtements, putain, j'ai tellement faim !
— Habille-toi pendant que je fais ma douche, après, on va nettoyer nos blessures et après, à nous la bouffe.
Arès venait de rentrer dans la salle de bain, je me dirige vers le lit ou, et poser mes vêtements, un t-shirt et un jogging assez grands d'ailleurs. Quelques minutes après, Arès sort de la salle de bain, habillé comme moi, comme tout à l'heure, il sort une cigarette et ouvre la petite fenêtre.— Ta regardé où étaient tes blessures les plus profondes ou non ?
— Oui, le reste, ce sont juste des égratignures, ce n'est pas grand-chose.
— La vraie vérité, tu n'en as pas beaucoup ou pas, avoue, si je n'allais pas les soigner, tu ne l'aurais pas fait, alors la vérité, Iris.
Comme seule réponse, je baisse mon regard sur mes pieds. Je ne vais pas lui mentir, ça ne servirait à rien.
— Iris ? C'est exact.
— Oui, c'est juste.
— Dis-moi, si je ne serais pas venu cette nuit-là, la nuit où je t'ai retrouvé en sang dans ta chambre avec des centaines de bleus sur tout ton corps, est-ce que tu t'aurais soignée ?- Arrêté avec tes questions, je ne dois rien et toi non plus.
On commence à lever le ton et je sais que je n'aimerais pas ça. Je n'aime juste pas qu'on se rapproche de ce sujet, sensible pour moi, et si mon père serait au courant, je rejoindrais ma mère.
— Ok, tu sais quoi, on va faire un jeu, ça te dit ? Les règles son simple, très simples même. Alors imaginons que je te pose une question : par exemple, quel est ton nom de famille. Et que tu décides de me répondre, moi, je gagne un truc sur toi. Mais si tu ne veux pas me répondre, tu bois un shot d'alcool. C'est bon pour toi et bien évidemment, ça marche dans les deux sens. Tu me poses une question, sois-je répondu ou je bois, alors ma principessa ?
________________________________________________________________________________
Chapitre 10 fini, réécriture faite, mais pas au complet !!
VOUS LISEZ
Le Plaisir Divin
RomanceUn coup. Respire et expire. C'est bien tôt fini, Iris respire. Deuxièmes coups. Expire et ne pleure pas. Troisième coups. Trou noir, plus rien. ____________________ Hi, cette histoire contient des scènes violentes ainsi que lemon, j'en suis à ma pre...