Chapitre 7 : À l'aide papa...

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Et maintenant, on part en direction des magasins.


 Cela fait désormais trente minutes qu'on roule sans s'arrêter. Je ne sais toujours pas où on va, le paysage est vraiment beau ici. Mon regard est attiré par le mouvement derrière nous, mes yeux se posent sur une voiture noire. Les vitres sont teintées en noir, je ne peux pas voir les personnes qu'il y a dans la voiture. Arès prend un chemin à droite, la voiture derrière prend exactement le même chemin que nous, ils nous suivent, je suis presque sûr.

 — Arès il... on nous suit. Ma voix était faible, mais assez forte pour qui puisse l'entendre.

 Arès tourne sa tête pour voir si je dis vrai, son regard se termine sur moi. Son regard était bizarre, Arès commença à rouler de plus en plus vite. 

— Iris ? Tu peux passer devant moi pour être protégé des balles.

— Je... je ne sais pas, je ne pense pas.

— Aller, Iris, ce n'est pas le moment, tu vas te prendre des balles si tu restes, comme ça allait vient.

À la fin de sa phrase, un coup de feu se fit entendre derrière moi. Heureusement, la balle nous loupe et atterrit sur le bitume à côté de nous.

— Aller, Iris, dépêche-toi.

Un autre coup de feu se fit entendre, Arès lâche le volant pour garder une seule main sur le volant, son regard se dirigea vers moi. Son regard était presque stressé, Arès stressé pour moi ? Non impossible.

Je commence à me lever, je me penche vers la gauche pour pouvoir passer devant lui. Un autre feu se fit entendre, me faisant sursauter au passage. Je me penche à nouveau sur le côté pour pouvoir passer devant Arès. Je passe ma jambe sur le côté, puis passe mes deux jambes devant Arès, ensuite le reste de mon corps suit s'en que je m'en rende compte. Mon corps bouge, mais mon cerveau est en pause. Je ne pense à rien, je ne réfléchis pas, mais mon corps se déplace. Mon corps a un instinct de survie, mais à moitié, une moitié de mon corps est endormie et l'autre bouge, il vit, il pense, mais l'autre, elle dort et ne pense à rien. Je suis maintenant en califourchon sur Arès, ma poitrine collait à son torse, nos regards se croisent, la moto va de plus en plus vite, le paysage défile vite. Le vent fouette mon dos, mon regard passe sur l'épaule d'Arès pour pouvoir regarder la voiture qui nous suit depuis désormais un bon moment.

— On va essayer de les semer, d'accord. Je ne peux pas tirer, et toi, je ne pense pas que tu saches tirer ?

— On ne m'a jamais appris à tirer, tu es sûr qu'on va arriver à les semer ?

— Il le faut bien, sinon on est fichu. Je ne suis pas certain que ça te fasse plaisir qu'on te torture pour avoir des informations que tu n'as pas. Et je n'ai pas envie de participer à une séance de torture, surtout si c'est toi qui te fais torturer

Sa voix était sûre d'elle, il ne tremble pas et ne bégaie pas, son regard est dur sauf quand ses iris se posent sur moi, à croire que je l'apaise pendant une microseconde.

— Il faut bien les semer si on veut vivre, essaye d'appeler ton père, explique-lui, il pourra faire quelque chose, enfin, je l'espère et prends mon téléphone dans ma poche.

Ma main glisse dans sa poche pour récupérer son téléphone qui ne possède pas de code, ce qui facilite l'ouverture de son téléphone. J'ouvre ses contacts pour chercher le nom de mon père, j'appuie sur le bouton vert pour l'appeler.

— Oui, Arès, qu'y a-t-il ? La voix de mon père résonna dans le téléphone.

— Papa, on a besoin d'aide, des gens nous suivent, on est sur la route à moto, ils sont derrière. Même avec la peur et le stress qui parcourt mon corps, j'arrive à aligner les mots qu'il faut.

— D'accord, Iris, ils vous suivent depuis combien de temps environ ?

— Je ne sais pas moins de trente minutes, je crois.

— D'accord, on essaye de localiser votre moto Arès, il va bien ?

— Oui, il est avec moi, il essaye de les semer, mais ils nous suivent à la trace, ils tirent sur nous, mais Arès arrive à les éviter.

Un autre coup de feu surgit de derrière nous, ce qui m'arrache un hurlement de surprise mélangé avec de la peur.

— C'est bon, on a localisé votre moto, on arrive, je te garde au téléphone, OK, Iris ?

— Oui, merci, papa.

— Mmmh. Mon père n'aime pas quand je l'appelle papa, je ne sais toujours pas pourquoi.

— Dites à Arès qu'on arrive, il faut qu'il essaye de vous garder en vie et sur cette moto, OK ?

— Arès, mon père arrive, il a réussi à nous localiser, il aimerait que tu nous gardes en vie et sur cette moto ! Je hurle pour que ma voix ce face entendre par-dessus le vent.

Son regard se dirige vers moi, son regard bleu qui vire au gris transperce mon regard vert foncé.

Un autre coup de feu surgit nous faisant tomber de la moto et glisser. Des bras entourent ma taille pour me coller contre le torse d'Arès. On glisse, le sol nous brule davantage. Le sol nous fait des ouvertures, les seules choses qu'on puisse entendre sont les grognements d'Arès suite à la douleur présente dans notre corps et mes hurlements de douleurs.

Puis, trou noir...

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Chapitre 7 fini et corrigé. 

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