Et c'est parti pour faire des kilomètres et des kilomètres.
Ça fait bientôt une ou deux heures qu'on marche sur le bord de la route. Il fait maintenant nuit, aucune voiture ne passe, les étoiles marchent avec nous. Arès ne parle pas, moi non plus d'ailleurs, ce n'est pas un silence gênant, mais apaisant. J'ai toujours mal, mais mes douleurs se sont un peu apaisées, mes vêtements me collent toujours à cause du sang, mes plaies sont toujours ouvertes, ce qui laisse échapper à certain moment de sang.
- On arrive quand Arès, j'ai mal et je suis fatiguée. Ma voix était douce, mais suppliante.
Son regard passe au-dessus de son épaule pour pouvoir me regarder, ma tête se baisse comme si un enfant venait de se faire grondait dessus. Je continue d'avancer, mais je heurte quelque chose de dur, ma tête se lève pour pouvoir apercevoir le regard de mon garde du corps.
- Ta mal ? il y avait un panneau qui disait qu'on allait bientôt rentrer dans une ville, il va forcément avoir un hôtel là-bas.
- J'ai moins mal, mais à certain endroit, j'ai encore mal, on ne peut pas faire une pause de quelques minutes au moins s'il te plait Arès ?
- Non, on ne peut pas, si tu veux arriver là-bas à temps, il faut marcher. On en a pour encore une ou deux heures, ça dépend comment on marche, tu peux encore le faire, tu es forte. Sa voix était encourageante, mais ma fatigue passe avant.
Je m'écroule au sol, mes jambes rejoignent vite ma poitrine et mes bras entour mes jambes.
- Arès, je n'en peux plus, toi, tu es entrainé pour ça, t'est fort, intelligent, con, mais t'es entrainé. Pour ça, pas moi, je n'en peux plus Arès, je suis fatigué, j'ai mal, j'ai du sang séché partout, ça me colle, je saigne encore à certain endroit. J'ai envie de dormir, juste une pause de deux ou trois minutes, pas plus s'il te plait Arès. Je lâche d'un coup quelques larmes perle au coin de mes yeux, mais je les efface comme si elle m'avait brulée.
- Lève-toi Iris tout de suite. Sa voix était dure, autoritaire.
Je me lève après quelques secondes, je le vois s'approcher de moi à grande enjamber ce qui me fait reculer de quelque pas.
- Viens, je ne vais pas te manger, enfin pas encore, vient, je vais te porter si tu le veux, moi, je ne suis pas fatigué, je peux te porter si tu le veux, seulement si tu mis autorise ?
- Merci Arès, oui, je veux bien. Suite à mes mots, il passe un de ses bras sous mes genoux, puis un dans mon dos, par la suite, il me soulève, en, m'ôtent un hoquet de surprise. J'enroule ensuite mes bras autour de sa nuque pour pouvoir m'agripper mieux, ma tête se dirige vers son coup et s'enfouit dedans en humant au passage son parfait.
Ma tête me fait un mal de chien, je sens mon corps se faire balancer, mes yeux s'ouvrent légèrement, il fait toujours noir. Je suis encore dans les bras d'Arès qui lui regarde devant nous, on est toujours sur la route. Sauf que cette fois-ci, il y a des lampadaires, ce qui n'y avait pas sur la route dans laquelle on a eu l'accident. Arès baisse sa tête, c'est pupille se voit même dans la pénombre, un léger sourire étire ses lèvres.
- Quoi, qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ?
-Rien dort, c'était mieux comme ça. Dit-il.
-Ça ne se fait pas ça ! non, j'ai plus envie de dormir.
- N'importe quoi, tais-toi sinon je t'assomme.
- Non merci, on marche depuis combien de temps environ ?
— Heu... une, deux, peut-être, trois heures ?
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Le Plaisir Divin
RomanceUn coup. Respire et expire. C'est bien tôt fini, Iris respire. Deuxièmes coups. Expire et ne pleure pas. Troisième coups. Trou noir, plus rien. ____________________ Hi, cette histoire contient des scènes violentes ainsi que lemon, j'en suis à ma pre...