Chapitre 3 : L'enfer

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Ça fessait maintenant une heure qu'on fessait les boutiques, Arès lui me suivait comme un bon toutou, je me demandais même s'il allait venir dans le magasin de sous-vêtements ? Mais non, il m'a quand même attendu, il est désormais 16:40, j'hésitais à demander à Arès s'il voulait venir manger un truc avec moi.

- Bon, qu'est-ce qu'il y a tu me regarde depuis au moins dix minutes, dit-il en haussant un sourcil.

- Je... Je me demandais si tu voulais venir manger ou boire un coup dans une boulangerie ? Si ça te dit bien sûr, dis-je en bégayant légèrement au début de ma phrase.

- Oui si tu veux en plus, j'ai extrêmement faim, déclare-t-il avec un léger sourire sûr, c'est lèvre.

Je le suivis de très près, pratiquement en courant tellement qui marchait vite. Une fois arrivé, on s'assit l'un en face de l'autre, assez à l'écart pour pas être dérangé des visiteurs. La serveuse arriva avec nos deux boissons et deux pains au chocolat, Arès lui sirotait son café jusqu'à qu'il le pose en me regardant.

- Quoi ? J'ai un truc sur le visage, dis-je en me touchant les coins des lèvres.

- Je peux te poser une question qui risque de te déplaire ? Dit-il en détournant le regard.

- Oui, demande, mais j'ai le droit de refuser de répondre si elle ne me plaît pas ? Je m'attends déjà à la question qui va poser, mais je me tais en espérant que ça ne soit pas celle que j'attends.

- Oui, tu as le droit de refuser, mais, sache que je saurai la vérité tôt au tard et ne me ment pas, je le saurai, déclare-t-il en me regardant avec, c'est magnifique iris vert.

Je lui fais un signe de la tête pour qu'il puisse continuer et en même temps lui dire que j'étais d'accord, j'avoue, j'ai peur, peur de la question.

- Je peux savoir pourquoi tu as réagi comme ça avec ton père tout, t'a l'heure dans son bureau ?, Dit-il en me regardant.

Je baisse le regard sur la gourmandise encore chaude, je relève mon regard sur les siennes avant de répondre à sa réponse.

- Des simples réflex que je n'aime pas, c'est tout fin de conversation.

- Ok ça me va, bon fini de boire et de manger pour qu'on puisse partir de là. dit-il, en levant les yeux au ciel.

Cinquante minutes plus tard, une fois avoir fini de manger et de boire nos boissons. On se dirige vers la Lamborghini violette, on rentre dedans et mes yeux s'écarquillent quand je vois s'afficher, 17:30, une vague de chaleur transperce mon corps entier, Arès a dû l'apercevoir, car il me fixe.

- Arès, seraient ont rentré avant 18:00 ?, Dis-je, la voix tremblante.

- Oui, sauf s'il y a des embouteillages, mais on serra largement rentré avant, indique-t-il en lançant la voiture.

- Dépêche-toi s'il te plaît Arès, dis-je en le regardant les larmes aux yeux, je ne peux pleurer. Pas tout de suite. Une des règles de mon père et de ne pas pleurer.

1) Jamais le désobéir, jamais.

2) Jamais répondre toujours, subir et ne jamais l'ouvrir.

3) Jamais se défendre quand il te tape, cela serait dommage de repartir avec des blessures en plus.

4) Jamais, pleuré, jamais.

Alors, je ravale mes larmes et regarde à travers ma fenêtre en essayent de me décompresser. Une fois devant la maison, je regarde l'heure qui s'affiche sur la voiture, il affiche 17:59. Une minute, je prends même pas le temps de prendre mes sacs, je laisse tout en plan et cours dans ma maison pour rejoindre le bureau de mon géniteur. Une fois devant, je toque trois fois, mais rien, je sens la mort arrivée, je vais pouvoir revoir ma mère après des années, une voix m'interpelle, la voix de mon géniteur.

- Rentre, dépêche-toi, dit-il, il avait une voix que je n'aimais pas, une voix grave et tranchante.

Je pousse la porte de son bureau, ma seule défense, la porte qui ferme l'enfer...

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NDA 

chapitre 3 fini et réécriture "fini" maintenant, je passe à la réécriture du chapitre 4. 

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