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cela fait trois jours déjà que dabi dort dans mon studio à mes côtés.
nos journée n'avaient rien de spécials mais elle n'étaient pas pour autant identiques et répétés.
je me sentais bien à ses côté, je devrais peut être pas m'attacher à lui..
après tout il y a quelques semaines nous étions encore que des étrangers..
je me connais, je donne facilement ma confiance..
une voix me fit sortir de mes pensées.

- à quoi tu penses ?

à cette question ma tête se tourne vers mon interlocuteur, une cigarettes à la main, il me regardait, toujours autant charmé par ses yeux je me plonge dans son regard avant de lui dire :

- rien de spécial des idées qui me trottent
  dans la tête.

je lui pris sa cigarette et la dirigea vers mes lèvres afin de prendre une bouffer de celle ci. nous avions pris l'habitude de faire cela.
il récupéra ce qui lui appartenait une fois mon action accompli.

plus tard dans la journée dabi partit de mon studio, c'était une chose qu'il faisait souvent, mais je ne me préoccupé pas vraiment de cela, même si je me demande ce qu'il va faire..
sur un coup d'élan je pris mes clés et ouvris la porte, c'est alors que je m'arrêta quelques secondes me demandant si ce que j'allais faire avait un sens.
mais j'ignore ce questionnement et traversa l'encadrement de ma porte.
l'air était frais, le ciel encore légèrement bleu, les nouages recouvraient une bonne partie du ciel.
je peut apercevoir la veste de dabi dépasser d'un coin de rue alors je partis dans cette direction.
et si il remarque que je le suit qu'est ce qu'il pensera ? qu'est ce que je vais voir une fois arrivé à destination ? peut-être que tout ce que je fait ne sert à rien et il va juste dans le repère où se trouve son patron ?
des tonnes de questions dans ce genre tournes dans ma tête tandis que je continuais à suivre le jeune homme.
au bout de quelques minutes il s'arrêta dans une ruelle.
qu'est ce qu'il va faire là bas ?
je le suit et reste dans le coin de la rue, alors que dabi s'enfonça de plus en plus dans la ruelle, je peut apercevoir une autre silhouette.
il c'était arrêté à la hauteur de celle ci.
ce connaissaient-ils ?
ne voyant pas vraiment la scène je dissimula ma présence et m'approcha d'eux.
je peut percevoir une jeune femme, légèrement plus petite que lui en taille, blonde et couverte de maquillages. était-elle une collègue ? une amie ?
je n'en avais aucune idée.
mais ce que je vis quelques secondes plus tard me donna la réponse.
la femme avait plaqué ses lèvres pleines de rouges à lèvres sur celles de dabi..
elles qui étaient auparavant magnifiques et qui paraissaient si douces et délicieuses..
finissent par me donner un goût amer dans ma bouche.
cette vu me dégoûtait, c'était juste répugnant.
pour quelle raison je me sent comme cela ? l'attirance que j'avais envers lui et maintenant qu'un énorme dégoût, il me repoussé et me donner des reland au coeur, une envie de vomir causé par le goût dans ma bouche pris le dessus.
ma main recouvrait ma bouche, en réalité je ne devrais pas réagire de cette façon, lui et moi n'étions rien.
notre relations n'avais rien de spécial ou de concret après tout.
nous n'étions que des connaissance, mais le peu de temps passé avec lui..c'était comme si l'on étaient des connaissances depuis des années.

c'est seulement après leurs "baisé" que je me décide à désactiver mon alter que j'avais activé plus tôt afin qu'il ne sentent pas ma présence.
le regard de la jeune femme se posa alors sur moi, elle me dévisagé comme si j'étais un monstre, une ordure, comme si je reflété sa personnalité qui avais l'air mauvaise.
dabi dégna alors à posé son regard sur moi, intrigué par celui de la jeune femme.
il compris vite la situation, et se sépara de la blonde.
il avais l'aire de se sentir coupable de ce que j'ai pu voir.
je le regardais comme si il m'avais trahis.
je décide alors de partir de la ruelle le plus vite possible en me retenant de vomir mes tripes.
je couru sans m'arrêter, derrière moi se faisais entendre mon prénom une centaines de fois.
j'arrive plus vite chez moi que quand je suis partis, et pris l'initiative de bien fermé la porte à clés et de mettre la barres de sécurité.
une fois cela fait je ne pris pas la peine d'enlever mes chaussures et couru au toilettes et vida mon intestins de tout ce qu'il n'arrivais pas à retenir, et mes yeux fit de même avec mes larmes qui emporta avec elles mon chagrin.
un chagrin dont je ne connaissait pas vraiment la cause.

peut être aurais-je du écouter ses voix dans ma tête me disant de ne pas m'attacher ?

the blue flames [ dabi x reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant