Le grand jour

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C'est parti, après plusieurs semaines de préparation de notre voyage pour laquelle Pedro et quelques autres nous ont bien aidé, nous voici en route pour l'aéroport.
Le trajet jusqu'à celui-ci s'étant déroulé sans soucis particuliers, nous voici, après le long et pénible passage obligé des portiques de sécurité, à patienter dans l'attente de l'annonce pour l'embarquement. Il nous reste encore environ deux heures à patienter et après un court passage dans la galerie marchande, nous nous installons dans le salon d'attente.
Il y a à peine une demi-heure que nous sommes installés que les haut-parleurs annoncent un retard technique de deux heures environs. Outre l'agacement dû à ce retard, une certaine inquiétude nous envahie. Qu'est-ce que ce problème technique, va-t-il rendre ce vol moins sécure ?

Pour ne pas nous laisser envahir par la morosité ambiante, Héléna soudain se lève et me tend la main ; m'accorderez-vous quelques tandas cher ami ?
-Un peu surpris tout d'abord, je me lève à mon tour et tout en lui souriant, je lui ouvre mon abrazo , où elle vient se réfugier avec un sourire espiègle, tout en lançant la musique sur son portable sans se préoccuper des autres passagers qui nous lancent des regards surpris.

Et nous attaquons notre milonga improvisée par le sublime "Por una cabeza" de Carlos Gardel.

Nous nous laissons emporter par cette sublime musique et bientôt, à notre plus grande surprise, quelques couples viennent nous rejoindre sur cette piste improvisée.
Un, deux, puis 3 tangos et les plus téméraires et passionné se risquent à une tanda de valses. Bientôt nous nous retrouvons à une vingtaine de couples à tournoyer au milieu des rangées de fauteuils.
A la fin  de cette tanda, certains échanges leur(e) partenaire pour une série de milongas endiablées. Héléna me garde prisonnier de ses bras pour enchainer sur notre passion commune.

Et comme le montre la vidéo, nous attaquons par "La milonga de Buenos Aires".
Le rythme très rapide de cette dernière provoque très vite l'abandon de quelques uns moins à l'aise avec cette rythmique et nous nous retrouvons seulement cinq couples à évoluer sur cette musique. Deux milongas suplémentaires et pour finir en beauté, nous achevons notre petite démonstration sur l'inévitable "La Cumparsita" traditionnelement jouée pour signaler la fin  du bal.

Et comme si elle n'attendait que celà, une charmente hotesse vient nous annoncer que l'avion est prêt et nous invite à commencer l'embarquement.
Ravis que le temps ne  nous est pas paru trop long, nous prenons notre bagage à main et avançons vers l'avion.

Dans la chaleur du Tango ArgentinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant