Dans la chaleur du Tango Argentin

Dans la cité du tango

Après avoir discuté avec ses parents, Juan nous informe que non seulement ses parents nous accueillent tous les deux,  mais que certains de leurs cours ayant été décommandés, ils nous donneront quelques leçons pendant notre séjour chez eux.
Hélèna saute de joie à cette annonce en tapant des mains et en esquissant quelques pas de milonga avec Carmen et Inès.
Juan intervient en nous proposant de déposer nos bagages en consigne et de chercher un restaurant et un hôtel pour passer la nuit.

Les bagages à l'abri, nous sortons de l'aéroport et demandons à un des taxis présents de nous indiquer et de nous conduire à un hôtel-restaurant à prix abordable pour passer la nuit.
Le chauffeur, avec un grand sourire, nous propose de nous installer à bord de sa berline en nous disant que sa sœur tiens un hôtel 2 étoiles en centre-ville et qu'elle sera surement d'accord pour nous faire bénéficier d'un prix avantageux.

Aussitôt notre accord émis, nous voilà partis, Juan installé à l'avant, et les trois filles et moi entassés à l'arrière. Ce qui n'est pas pour me déplaire, enveloppé par les parfums de Carmen à ma gauche, et d'Héléna à ma droite. Inès quant à elle se retrouve coincée contre la portière de gauche, mais ne semble pas s'en plaindre.

Après une dizaine de minutes de trajet au travers de Montevideo brillamment éclairée et qui reste très animée malgré l'heure tardive, le taxi nous dépose devant l'hôtel "Milongero".
Serait-ce enfin un signe positif pour la suite ?
Le chauffeur, qui se prénomme Carlos, toujours aussi serviable, nous aide à porter nos bagages, et en pénétrant dans le hall de l'hôtel, une très belle femme, dans la cinquantaine, nous accueil les bras grands ouverts pour enlacer son frère.
Après cette embrassade, elle se tourne vers nous, et c'est Juan qui prend la parole pour lui conter nos mésaventures.
Quand il eut terminé, Carina, c'est son prénom, nous propose une petite collation avant de nous montrer nos chambres, une avec un lit double pour Héléna et moi, et une avec un lit double plus un d'une personne pour nos trois amis (es).
Une fois notre léger repas avalé, nous ne nous fîmes pas prier pour gagner nos chambres respectives où le sommeil ne tarda pas à nous saisir.

A cause de la fatigue du voyage, du décalage horaire et de nos pérégrinations nocturnes, le réveil, tardif, fut difficile pour tout le monde et le petit déjeuner préparé par Carina fut accueilli avec des mines réjouies. Nous étions tous affamés et nous fîmes honneur à notre hôtesse.
Nous regagnâmes nos chambres pour un brin de toilette et enfiler des tenues adéquates pour un tour d'exploration de la ville, en attendant d'avoir des nouvelles de l'avion.

Héléna opta pour un short jean et un tee-shirt fleuri tandis que je me glissais dans un pantalon de toile léger et une chemisette. Une fois vêtu(es) nous sortîmes dans le couloir pour rejoindre les autres.