Deployons nos ailes !

53 8 5
                                    

Lone,

Je vais essayer de tenir ce journal un maximum. J'aimerais entamer le sujet de ma solitude aujourd'hui. Tout d'abord, comme je l'ai dit précédemment je n'ai pas d'attaches. Ni l'impression d'avoir une famille ni d'amis, juste moi et mes pensées intrusives. Ce sont juste des inconnus, quand je les vois je n'ai pas vraiment envie de les voir ni de les connaître. C'est un peu étrange comme sensation, je l'ai connaît depuis un moment maintenant mais j'ai l'impression de ne les avoir jamais connu. Je connais ni leurs dates de naissances ni leurs goûts en général. Je pense que c'est simplement parce que personne n'irait jusqu'à sauter pour moi. Je sais c'est trash mais c'est comme ça que je le ressens. Personne ne m'a jamais aidé, ne m'a jamais cru voir même ne m'a jamais aimé. C'est pour ça que les gens pensent que je ne les aime pas, je suis marginal et pense ne m'a appris à aider et à aimer les autres. C'est triste n'est ce pas ?

Je suis sans doute parano mais mes traumas vont directement à la poubelle quand je parle. Peut être est-ce moi qui n'ai pas peur de moi? Peut-etre que les autres s'inquiète mais que je ne vois rien? J'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que le problème vient de moi enfin de mes voix. Vous savez le genre de voix qui vous dit dans le miroir "T'es trop gros". Et bien pour moi, elles sont la à chaque heure, minutes, secondes de ma vie. Je ne peux pas prendre de café chez ma maman sans avoir une voix qui me dit "Chat de merde etouffe le!" Sauf que ce sont elles qui m'étouffe. Je sais que c'est un sujet compliqué à aborder mais elles me détruisent la vie. Je ne vais pas m'attarder sur le sujet parce qu'en ce moment ce qui tourne dans ma tête c'est "VOLE! VOLE! Tu es trop lourd! SAUTE ET VOLE!". Elles ont pas capté que j'avais le vertige ces connes là. J'en rigole mais croyez moi, il n'y a pas que les vois qui m'emmerdent aux quotidien. Je vous ai menti j'ai des amis aussi. Mais eux ils sont moches et ils me font peur. Ils ont les yeux creusé sans orbites et un terrible sourire qui me glace le sang. Ils viennent me voir quand je vais pas bien ou quand je fait une crise d'angoisse. Les autres sont gentil et prenne soin de moi, ils m'aiment on va dire ça comme ça. Et puis la nuit vient les cauchemare et les dépersonnalisation les pires de toutes. Je vais m'arrêter la cher journal. Je sais que je n'ai pas assez developper mais c'est déjà pas bien clair dans ma tête, j'essaierai de pleurer plus pour sortir les roses des ronces.

Bientôt mes larmes feront poussées les roses de mon esprit entouré de ronces

Journal d'un suicidaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant