Flashback destructeur

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Bonjour toi, dis-moi, arrives-tu à dormir toi quand tu es seul le soir? Parce que moi je ne suis jamais vraiment seul, je ne suis jamais vraiment tranquille... Mes pensées m'obsède et mes souvenirs me hantent. Ça commence tout simplement par des briefs mots ou phrases et puis vient la sensation d'étouffement, les murs se rapprochent et puis, flash... Une odeur qui revient... Les murmures s'amplifient jusqu'à devenir un brouhaha incessant, flash... Une douleur, celle que tu voulais oublié mais qui ne partira plus jamais. Alors tu pleurs, comme si les pleurs allaient guérir tes peines comme le bisous magique que nous faisais maman pour nous soigner. Mais rien ne passe, alors tu rejettes ta haine pour la faire disparaître, ton pauvre corps a subit... Ton corps que tu déteste tant, ton armure fêlé depuis son toucher. En le regardant tu ne vois que ces mains qui te brûlent sur leurs passages, sa voix te revient en tête, ça recommence, comme une boucle sans fin, comme pour te rappeler qu'il n'y avait pas d'echappatoire. Alors tu attends, le temps est long, les minutes défilent et les cheveux blancs apparaissent, une éternité... Et puis le vide, la douleur s'en est allé, de l'air, vite de l'air... Tu ouvres les yeux, enfermé dans ce souvenir, tu n'as pas vu le temps passer. Tes yeux ont du mal à s'adapter à la lumière, le soleil est levé, la lune s'en est allée mais toi tu es la, vide et épuisé. Insomnie voilà comment j'appelle mes nuits, et au petit matin, le cœur encore lourd tu dois trouver la force de bouger, te lever et continuer ta vie comme si le soir, tes démons les plus sombres ont cessé de te tourmenter.
Alors dis moi, est ce que toi aussi le soir tu as peur de te retrouver seul avec toi-même.

Journal d'un suicidaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant