Vous savez c'est dur de vivre avec moi, loin de là l'envie de me plaindre. Mais c'est la vérité. Vous savez mes amis imaginaires ne sont pas tous gentils. Certains d'entre eux sont méchants et terriblement intrusifs. Ils me font faire des choses pas cool comme me faire du mal parce que je le mérite ou bien taper dans un mur parce que "l'autre connasse nous casse les couilles avec ses travaux". Je déraille complètement quand je suis seul. C'est pas la solitude qui me fait peur c'est d'être seul avec elles. Elles les voix que j'entends dans ma tête. Ça commence généralement par des pensées intruves et ensuite ça ne s'arrête plus. Pris dans un tourbillon près de l'agonie. Je n'ai plus d'autre choix que de les écouter.
Je ne sais si elles font parties de moi ou bien si elles ne sont qu'hallucination et persuction mais elle me bouffe petit à petit. Mieux je vais plus elles sont fortes. Comme si toute ma vie je devais être forcé à être malheureux et seul. C'est triste à dire mais le jour est venu pour moi de m'en aller. Dormir, partir c'est tout. Des médicaments qui ne servent qu'à empirer une maladie auto destructrice. Autant qu'il servent à quelque chose d'autre. Et puis mon copain s'est inquiété et a appelé les services médicaux pour que je sois en sûreté. Me voilà maintenant cloîtrer entre quatre murs seul isolé dans ma chambre anti suicide. La pire nuit de ma vie, j'ai cru y rester un moment alors j'ai remis le masque qui me sert tous les jours pour me sortir de cette chambre là. Le plan a marcher j'en suis sorti. Maintenant je suis avec tout le monde et les infirmier pris en cage comme un tigre qu'on enferme. Je vois du monde, je ne me rappelle déjà plus de leurs visage ni de leurs noms. Tout me paraît flou, tout me paraît insensé. J'étais pas en danger de mort je voulais juste dormir alors à quoi bon parler à tous ses psy et infirmier. J'y suis resté enfermer 3 semaines. Et pour autant je n'ai ni souvenir ni bagage émotionnelle comme si pendant ces trois semaine quelqu'un avait pris le contrôle de mon corps et de mon esprit. Je sais il faut être tordu pour penser ça.
Ces mots je les écrit avec le cœur mais pas l'esprit car l'esprit est parti depuis comme si les médicaments faisais taire toutes mes pensées et émotions. Je n'ai que haine et tristesse à l'intérieur et je ne sais pas vraiment comment gérer mon feu. Je fais des colères, je fais des crises suicidaires, je fais des barrages c'est donc ça m'a vie maintenant. Un meli mélo de pensées, de voix et de drogue. Je n'ai vraiment rien appris depuis le début je suis retourné dans un cycle de merde infernale et tout ça c'est de ma faute.
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Journal d'un suicidaire
Teen FictionJe voulais écrire cette histoire pour vous raconter la mienne. Qu'elle soit lu ou non, je l'écris avant tout pour moi et pour mettre des mots sur les événements ainsi que mes pensées.Elle sera écrite sur forme de journal intime, je vous raconterez m...