Je me rappelle quand j'étais mômes que j'ai toujours été seul dans mon coin. Je me rappelle la séparation faite avec ma sœur jumelle qui était mon pilier. Je me rappelle la solitude incessante. Quand ça n'allait pas je me rappelle du magnet sur le frigidaire et de cette phrase qui est ma madeleine de Proust. Cette phrase qui me rassurait que je disais devant le frigidaire quand j'étais perdu. "Les sanglots longs de violons de l'autonome berce mon cœur d'une langue monotone". Je n'avait pas beaucoup d'amis.es. alors je me consolait dans l'écriture. Elle me rappelle comment je vivais jeune elle me ramène à l'enfance une enfance à la fois maussade et extraordinaire grâce à l'arrivée de Narcisse. Je m'en veux d'avoir toute ses pensées et je m'en vaux pour Elian mais vous savez vraiment ce qu'est la dépression seul ou l'on voit que du noir même si ce n'est que de l'encre éparpillées une feuille vierges.
Je n'ai plus le cœur à l'ouvrage, j'ai perdu cette petite étincelle d'espoir. Je ne suis pas le plus gentil ni le plus parfait alors oui ça m'emmerde très fort de ne pas pouvoir finir notre roman. Je n'arrive pas à mettre des mots aux maux de mon esprit fissuré.
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Journal d'un suicidaire
Teen FictionJe voulais écrire cette histoire pour vous raconter la mienne. Qu'elle soit lu ou non, je l'écris avant tout pour moi et pour mettre des mots sur les événements ainsi que mes pensées.Elle sera écrite sur forme de journal intime, je vous raconterez m...