Chapitre 9

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-Doma ?! Que s'est il passé ? Pourquoi es tu dans un tel état ? Et pourquoi diable ne te régénères tu pas ?

-c'est rien, ne t'en fais pas, chéri, j'ai une solution ! On peut échapper à Muzan !
... et puis je suis régénéré, le sang date d'anciennes blessures.
... euh, tu m'écoutes ?

Kokushibo posa doucement sa main sur la joue de Doma, attendri qu'il était pas sa mine réjouit, son excitation évidente.
Son nouveau partenaire avait le don d'être déconcertant en toute circonstances, surtout les plus déplacées. Il prit sa main et regarda le sang encore récent qui était dessus. Mais la main se leva pour se poser sur sa propre joue.
Doma lui souria, Kokushibo posa son front contre le siens.

-nous pouvons échapper à Muzan. Ensemble, et vivre en sécurité, tous les deux. Pour toujours... mais qui a til ?

-tu es magnifique...

-Koku, m'aurais tu fait un compliment ?

-tu m'a donné un surnom.

-oui ?

-j'aime ça...

-chéris...

-oui, je l'aime. Je t'aime.

-alors vivons cet amour, je te donnerai beaucoup de surnom, accedons à la liberté, echappons à la mort.

-sais tu comment t'y prendre ?

-oui, mais tu sais, j'ai peine à laisser derrière nous les autres lunes supérieures, après tout, nous les connaissons depuis des siècles, on ne peut pas les laisser mourir...

-non, Akaza ne te respecte pas, Hantengu est insupportable, ou ses clones je ne sais pas, Gyokko n'est pas mieux, et Daki ne fait que râler.

-oui, mais moi je suis tout ça à la fois. Et tu m'aimes qu'en même. Et puis, tu ne peux pas nier que tu apprécie Akaza et Hantengu.

-Sekido.

-donc Hantengu.

-non, juste Sekido.

-mais !

-on ne peut pas s'encombrer davantage. Mais dis moi plus tôt, comment t'es tu blessé ?

-j'ai rencontré des piliers, celui du vent et celui de la flamme, ils sont prêt à nous donner une chance. On doit simplement les aider à renverser le seigneur !
-simplement ? Te rends tu compte de ce que cela implique ? Nous ne sommes pas de taille.
-à seulement nous deux, il ne fait nul doute que nous perirons, mais tous ensemble... Chéris, c'est faisable, ne lâchons rien.

Non, c'est improbable.
Kokushibo était persuadé que cela revenait à terminer leur vie. Tandis que la sienne lui était assurée, alors qu'il voulait permettre à Doma de vivre, il se voyait précipité vers la mort avec son démon.

-Doma, écoute moi... Le seigneur m'a parlé...

-ça va ?? Il ne t'a rien fait ?

-non, ne t'inquiètes pas, il m'a juste assuré qu'il ne me tuerai pas... Doma... je pensais lui demander une faveur... te donner la vie sauve...

-je... il n'acceptera pas... il me déteste, il n'attend que de pouvoir me tuer. Tu le sais.

-je suis précieux à ses yeux.

-non, ne prenons pas de risque. Il a peut être trois cœurs, mais ils sont artificiels.

-oui, tu as sûrement raison...

Doma posa doucement sa douce main délicate sur la joue de Kokushibo, qui ferma les yeux, alors que le plus jeune planta sur ses lèvres un tendre baiser.

-qui aurait pu imaginer qu'un être sadique et cruel comme toi pouvait être si doux ?
-qui aurait pu imaginer qu'un être si fermé et terrifiant comme toi pouvait être si tendre et attentionné ?
-suis je terrifiant ?
-sans apprendre à te connaître, oui... et tu me trouves vraiment si cruel ??
-aussi sadique que cruel envers tes victimes oui, je n'en doute pas une seconde...

Les démons partirent longtemps se mêler aux humains en ville, ou il était plaisant pour eux de s'y trouver. En effet, les lumières artificielles remplacent le soleil mortel qu'ils fuyaient, et la foule les faisaient se sentir différent. Marchant collés l'un à l'autre, sans pouvoir s'empêcher de saliver entourés de toute cette chaire fraîche, mais néanmoins encore maîtres de leur instinct, parlant sans cesse d'un futur commun...
Ils espéraient déjà se sentir heureux lorsqu'un pilier leur à fait face.
Kokushibo était alors déjà sur ses gardes alors que Doma était totalement détendu.
Le pilier était grand, imposant, Gyomei.
Celui ci était accompagné de Sanemi et Kyôjurô, lesquels se tenaient derrière le premier.
Doma leur souria et prit la main de Kokushibo pour le traîner derrière les piliers qui senfoncèrent dans les ruelles sombre de la ville, loin du regard des humains présent, la ou nulle âme ne vivait.

-alors c'est vous, qui cherchez à fuir ?

Le pilier du rocher ne cachait pas sa méfiance vis à vis d'eux, imposant sa voix forte, leur intimidant de ne rien tenter.
Kokushibo ne savait pas que cela viendrait. Il ne savait pas que Doma avait convenu d'un rendez vous. Sa quiétude momentanément avait été anéanti par le doute et la peur. Ces piliers étaient puissant, une aura forte. Doma et lui n'éprouveraient pas la moindre difficulté à les vaincre à deux, mais dans leur perspective de paix, s'il s'agissait d'un piège... Kokushibo n'en savait que penser.
Doma en revanche avait tout prévu. Mais vis à vis de la rétissance de Kokushibo, il avait peur de lui avouer qu'il devait le conduire auprès d'eux afin de tester leur confiance. Il avait également peur qu'il ne prenne ça pour une trahison, il était prêt à intervenir en cas de tension, si la situation dérapait, il envisageait le pire en espérant le contraire.
Souriant, il ne laissait pas paraître ses doutes, mais ce fut vain, Kokushibo ne manquait plus de détourner ses pièges, et de voir au delà les apparences, il était aisé pour lui de voir ses mensonges. Alors il lui a prit la main, et Doma s'est détendu, bien que honteux de ne savoir se contrôler comme à son habitude.

Les deux démons furent sorti de leur pensés lorsqu'ils furent brusquement écarté l'un de l'autre, puis immobilisés.
Le pilier de la flamme tenait son katana planté dans le torse du jeune démon et celui du vent la tenait en entaillant son cou, menaçant de lui trancher.
Doma tremblait.
Gyomei lui tenait Kokushibo dans ses chaînes autour de son cou, le démon face plaqué contre le mur, le fléau menaçant de lui exploser la boîte crânienne.

Toi et moi, pour toujours ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant