15-Denki

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Pov Denki
12:15

Sero et moi sommes actuellement au côté de Kirishima qui semble ne pas être au meilleur de sa forme. On ne sait pas vraiment quoi faire alors on essaie simplement de lui parler et de le rassurer, sans même connaître la raison de ses pleures. On a beau lui demander pourquoi il ne répond pas. Je suis déchiré de le voir comme ça, et je pense que Sero aussi. On a pas l'habitude de le voir comme ça. D'habitude il sourit, même si dernièrement il était plutôt dans une période d'énervement constant à cause du nouveau pote de Bakugo. Mais ça n'empêche que dans cette période il a tout de même su s'amuser et rire avec nous.

Bref, là tout de suite je pense qu'il a besoin de se calmer, se reposer et parler avec Bakugo, sinon il va finir par exploser à force de supporter silencieusement tout ça. Sero continue de lui parler tandis que je me dirige vers les escaliers pour aller chercher des mouchoirs supplémentaires, car il a fini par épuiser tout le stock.

J'ouvre la porte et commence à descendre les escaliers. J'ai 2 étages à descendre puis à remonter, moi qui déteste le cardio je suis servi... Quand j'arrive à mon étage, je cherche l'infirmerie pour prendre, en plus des mouchoirs, un pansement car je pouvais pas descendre autant de marches sans me couper la mains. Saleté de rampe à la con...

J'arrive au niveau de l'infirmerie et toque avant d'entrer mais il n'y a personne alors je me sers et m'apprête à repartir, mais un ouragan se jète sur moi et claque la porte par la suite. J'avais fermer les yeux par peur de me prendre un truc dans la gueule mais vu que j'ai rien senti j'ouvre doucement les yeux.

J'hallucine...je suis actuellement dos à la porte et ce mec a ses bras de part et d'autre de mon visage... C'est beaucoup trop proche faut vraiment qu'il dégage et je dois vraiment retourner avec Kirishima et Sero là mais j'arrive pas à bouger. Et comme si c'était pas assez, en voyant que je voulais partir il a mis sa jambe entre les miennes pour que je ne puisse plus bouger. Ça aussi c'est beaucoup trop proche. J'ai juré c'est tellement gênant que je dois être aussi rouge qu'un feu de signalisation.

Je peux sentir son souffle sur mes lèvres, c'est chaud et agréable...NON! C'est degeu, écœurant, rassurant...OK je veux crever. En plus le pire c'est qu'il est pas moche.

Je sens finalement qu'il desserre l'emprise qu'il a sur moi et me regarde rapidement de haut en bas...surtout en bas... Il relève ses yeux vers les miens et affiche un sourir pervert alors que je rougis encore plus qu'avant. J'en suis tellement gêné que je finis par détourner le regard. Après quelques minutes supplémentaire dans cette position peu déplaisante il finit par partir en posant un papier dans ma poche, en oubliant pas de laisser glisser sa mains le long de mon corps en s'attardant sur la partie basse.

?-- Très mignon ton pansement nounours. Même s'il y a pas que ça de mignon.

Je...vais...mourir...

Je crois que je rougis autant qu'un camion de pompier. C'était incroyable je veux revivre cette scène. Pourquoi on peut pas contrôler le temps sérieux !

Oh là par contre faut que j'aille au toilette de toute urgence..., mais j'ai déjà assez fait attendre Sero et Kirishima. Faut que je remonte en vitesse et je m'occuperai de ça plus tard. En espérant que personne ne vois, je vais juste mettre mon tee-shirt sur mon pantalon et accrocher ma veste au niveau de ma taille. Allez j'y retourne.

Je sors de la salle, toujours les joues rougis par ce mec beaucoup trop tactile, je lui trouverai un surnom après comme ça ce sera plus simple. Je monte les escaliers en vitesse avec les mouchoirs et arrive au toit. Ils n'ont pas bouger et Kirishima pleure toujours autant.

Sero me regarde et en quelques secondes son air triste, parce que forcément si un de nous est triste tout le monde l'est, se transforme en un air étonné. Purée de crotte de chien, je savais qu'il allait voir, c'est mon pote, il voit tout. Kirishima aussi aurai direct remarquer mais là il voit flou. Et Bakugo aussi mais il n'est plus vraiment présent. Cela nous affecte tous un peu mais Kirishima l'est beaucoup plus. Je suppose que c'est logique, eux sont meilleurs amis depuis longtemps.

Je m'accroupis a côté de Sero qui est en face de Kirishima. Mais à peine j'ai le temps de me poser et de souffler de tout le cardio que j'ai fait juste avant que Sero m'attrape le poignet et me tire au loin pour, je suppose, parler de...ça.

H-- Denki....

Il a l'air plutôt sérieux et un peu énervé...

D-- Il a quoi Kirishima ? Pourquoi il pleure autant ? Il t'a dit quelque chose quand j'étais pas là ?

H-- Il m'a juste résumé les symptômes d'un mec jaloux au cœur brisé mais ça m'étonne pas vraiment. Par contre ce qui m'étonne c'est ce que tu as là.

Il baisse rapidement les yeux de façon à ce que je comprenne de quoi il parle. Même si j'avais déjà compris.

D-- J'ai eu un petit incident en allant chercher les mouchoirs...

H-- Un petit?! C'est pas petit ça... Pas que je connaisse la taille mais...bref. Je veux pas m'enfoncer. Tu vois très bien ce que je veux dire.

D-- Je suis désolé d'être dans cet état dans une situation comme celle là mais pour ma défense, ça se contrôle pas.

H-- Mais comment t'as pu te retrouver dans cet état ?

D-- Me demande pas, je sais pas.

H-- T'as fais quoi ? Il s'est passé quoi quand t'es descendu ?

D-- J'ai croisé quelqu'un et paf. Le chien. Désolé...blague pourris.

H-- Ouais, recommence plus jamais une blague comme ça. Et t'as intérêt à aller calmer ça tout de suite. Kirishima à pas besoin de voir ça. T'aurais pu direct partir je comprends même pas comment tu pensais cacher ça avec un simple tee-shirt et une veste. C'est trop visible. Réfléchis un peu.

D-- Désolé, j'y vais. Tu me tiendras au courant pour Kirishima ?

H-- Je sais pas si c'était une blague mais ouais je te tiens au jus.

D-- Ah bah tu vois c'est pas si nul au final.

Je repars en direction des escaliers et entre dans les premiers toilettes que je croise...enfin...les deuxièmes. Je me suis accidentellement trompé et suis entré dans ceux des filles. Ça fait mal aux oreilles. Bref, je vais dans les bons toilettes et m'occupe de ça.

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fire on fireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant