De feu, d'or et de soie

Chapitre 6 : Seconde nuit de plaisir

Bard sourit et se leva à la suite de Thranduil. Il avait attendu ce moment toute la journée et son cœur battait la chamade à l'idée de se retrouver de nouveau dans la chambre du roi. Ils prirent le plus court chemin qui menait à ses appartements mais ils croisèrent des Elfes, conseillers et courtisans. Chaque fois qu'ils rencontraient quelqu'un, Bard avait peur que le Seigneur de Mirkwood se fasse interpeller, qu'il soit appelé à d'autres affaires plus urgentes qui l'empêchent de passer la nuit avec lui.

Mais ils continuaient d'avancer et Thranduil servait des excuses toutes faites aux Elfes qui essayaient d'accaparer son temps. Bard se sentit flatté qu'il fasse autant d'effort simplement pour passer un moment en sa compagnie. Il avait l'impression que le chemin jusqu'à ses appartements était interminable et il se disait que ce palais ne pouvait pas être si grand quand ils arrivèrent enfin. Ils traversèrent la salle à manger où ils avaient dîné la veille et Thranduil l'entraîna dans sa chambre avant de claquer la porte derrière eux.

Il voulut le plaquer contre le mur comme la nuit précédente mais Bard désirait que les choses se passent différemment cette fois. Il prit Thranduil par la taille et le fit reculer, jusqu'à le faire assoir sur le bord du lit. Bard passa ses mains dans les longs cheveux blonds du roi Elfe et s'installa sur ses genoux pour l'embrasser.

Thranduil le plaqua aussitôt contre lui et ses lèvres fondirent sur les siennes pour les dévorer. Bard l'embrassa en jouant avec sa langue, lui arrachant des baisers torrides. Il devinait son partenaire impatient et collé ainsi contre lui, il commençait à avoir chaud. Il se mit à bander dès les premiers baisers et Thranduil ne tint pas beaucoup plus longtemps.

Ils s'embrassaient de façon plus en plus appuyées et Bard ne résista pas à caresser son partenaire. Il glissa ses mains dans le col de son manteau et essaya d'aller plus loin mais ses doigts ne faisaient que rencontrer de nouvelles couches de vêtements. La veille pourtant, Thranduil avait tout enlevé d'un seul geste.

Bard voulait toucher sa peau mais il ne savait pas comment s'y prendre. Il détacha ses lèvres des siennes pour demander :

- Comment je t'enlève tout ça ?

- Tu tires ici et ici, lâcha Thranduil en lui indiquant deux attaches à retirer.

Bard les défit avec précaution et quand la deuxième céda, les vêtements du roi s'ouvrir entièrement, dévoilant son torse parfait. Bard le contempla une seconde avant d'y plonger les mains et de l'embrasser de nouveau. Il l'embrassa langoureusement en explorant largement sa peau, son ventre musclé, ses biceps, son dos, ses épaules, caressant sa peau douce comme de la soie partout où il pouvait.

Thranduil lui rendit ses caresses en passant les mains sous ses vêtements. Il parcourut d'abord son torse avant que ses doigts ne plongent dans son pantalon. Quand il lui agrippa les fesses, Bard sentit son érection durcir encore un peu. Il le touchait de façon de plus en plus insistante et l'archer lâcha des gémissements incontrôlables entre leurs lèvres.

Il se détacha alors de Thranduil et il se mit debout pour retirer ses vêtements un à un. Les yeux du roi semblaient plein de désir et Bard adorait la façon dont il le contemplait. Un fois nu, il revint vers Thranduil pour le déshabiller à son tour. Celui-ci le laissa faire, il avait toujours la même intensité dans le regard.

Bientôt, il ne resta plus que son pantalon et Bard l'allongea sur le lit pour lui retirer. Il ne résista pas à caresser sa verge bien montée et il alla même jusqu'à se pencher sur son torse pour sucer ses tétons un à un. Thranduil laissa échapper des soupirs de satisfaction et quand Bard releva la tête, il souffla :

- J'ai tellement envie de toi...

L'archer aussi avait envie qu'il le prenne, de le sentir de nouveau en lui comme la veille, mais pas de tout suite.