Chapitre 06: Imprévu

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Bonsoir, le chapitre est enfin là.

( TW : différents types de substances illicite aborder, troubles psychologiques.)

Sur ce,

Bonne lecture.

11 h 30,

Cienfuegos, Motel

Damiane :

J'entamais une nouvelle cigarette en profitant de l'air frais que m'offrait ce balcon. Mes muscles se détendirent instantanément face à la nicotine qui imprégner mon corps. Mais ce n'était pas suffisant.

Dans un élan de rage, j'enchainais les laites en fermant les yeux jusqu'à ce que je termine la cigarette et jette le mégot par-dessus le balcon en recrachant toute la fumée de mes poumons. La frustration me collait aux tripes à cause de la soirée d'hier.

Un cri de rage m'échappa d'entre les lèvres alors que je laissais mon point s'abattre violemment sur la rambarde du balcon. Je passais mes mains sur mon visage tandis que j'effectuer les cent pas afin de canaliser ma colère. 

Toute cette situation me foutait en rogne, car j'étais le seul et l'unique responsable. J'avais commis une erreur de novice en léguant cet objet à Jimmy. J'aurais dû le laisser là où il était, il aurait dû rester avec moi et ce manque de vigilance allait me couter cher, très cher. 

Un long souffle quitte mes lèvres alors que je saisissais le paquet de clope ainsi que le briquet qui était sur la petite table. Je prenais appuis sur la rambarde et entamais une nouvelle cigarette en me laissant perdre dans l'océan de mes pensées.

 De ce que j'avais appris au fil de mes années d'expérience dans ce monde. C'était de sentir une merde arriver à des kilomètres. Et en ce moment même, mon instinct me criait que celle-ci était la première d'une grande lignée qui n'allait pas tarder à me tomber dessus. C'est pour cela que je devais repartir sur le terrain et remette de l'ordre dans mon business, avant que cette merde ne devienne incontrôlable.

Je recherchais la dernière fumée de ma cigarette avant de jeter le mégot par le balcon et regagne l'intérieur. D'un pas décidé, je me dirigeais vers la salle de bain afin de prendre une douche.

J'enlève mon boxer puis entre dans la salle de bain. En actionnant la vanne d'eau chaude, un soupir de satisfaction quitte mes lèvres à la seconde où l'eau entre en contacte avec mon épiderme. Je passais mes mains dans mes cheveux et sur mon visage avant de saisir la fleur de douche. Je me savonne et rince rapidement le corps puis enroule une serviette autour de ma taille et sors de la pièce.

Mes pas me menèrent vers le lit sur lequel étaient disposées mes affaires. Je me saisis brusquement de mon jean et extirpe mon téléphone qui était dans la poche arrière, pour envoyer un message à mon bras droit. 

"J'arrive dans moins d'une heure à l'entrepôt, je veux voir tes couilles là-bas"

Je n'attends pas de réponse et jette le téléphone sur le lit. Le trajet de Cienfuegos jusqu'à Santa Clara me prendra une heure tout au plus, mais je le ferais en moins de temps qu'il ne le faut. D'autant plus qu'à cette heure si les barrages seront moins surveiller ce qui me fera gagner encore plus de temps.

Je m'empresse de mettre mon jean et mon débardeur avant de saisir mes clés et mon paquet de clope. Je jette ma chemise par-dessus mon épaule et d'un pas rapide, je me dirige vers la porte de la chambre. Quelque pas me suffisent pour atteindre le parking du motel et la seconde qui suivait le bruit du moteur de ma Yamaha emplissait le périmètre. J'engouffrais ma chemise dans le coffre avant de mètre mon casque. J'enjambe ma Yamaha,  soulève la béquille latérale et démarre en trombe, créant derrière moi un nuage de fumée.

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