Chapitre 08 : Règlement de compte

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Bonsoir, le chapitre est enfin là.

( TW:Scène qui peut heurter certaine personne)

Sur ce,

Bonne lecture,

Damiane:

J'étouffais un gémissement de douleur, tandis que je tenais ma tête endolorie entre mes mains. Ces fils de pute n'arrêtaient pas de nous rentrer dedans, me faisant perdre tout mon équilibre. Mes hommes ripostèrent tant bien que mal, mais la pluie des tires ne faisait que s'accroître.

Mes yeux s'écarquillèrent brusquement et mon corps s'alarma, instinctivement mon cerveau reprit le contrôle. D'un geste mécanique, je saisissais mon Glock qui était entre mes jambes avant d'ordonner à mon conducteur de foncer sur le véhicule tout terrain.

L'heure du règlement de compte a sonné.

Il fallait que je découvre qui se cachait derrière cette vitre, il fallait que je sache qui était l'enculer qui me l'avait mise à l'envers. Avant de lui offrir une mort digne des fils de chien tel lui.

Nos deux véhicules n'arrêtaient pas de rentrer en collision. Je tirais dans tous les sens jusqu'à ce que je n'aie plus de balle. Mon conducteur s'éloigna du véhicule avant d'accélérer à fin que je puisse changer de chargeur de Glock. Mes gestes étaient fermes, rapide et calculer. Et, en quelques secondes seulement, j'étais prêt à riposter.

À la seconde où je levais mon arme pour tirer, la vitre fumée du véhicule tout terrain qui nous traquait se baissa, laissant apparaître l'identité de ce fils de pute qui nous avaient trahie.

Rodolfo

Mes yeux s'écarquillèrent et une expression de dégoût s'afficha sur mon visage, une rage indescriptible naissait en moi en voyant la gueule de ce fils de pute. À même son premier jour en tant que guetteur, je ne pouvais pas saquer sa gueule de bâtard. Maintenant, cet enculé s'était permis de me tenir tête.

Je sentis mon corps chauffé de rage, en voyant Rodolfo me narguer ouvertement avec son sourire narquois. À ce moment-là, je ne dépendais plus de rien, car le sourire de cet enculé ne faisait qu'accroitre mes envies de meurtre.

À commencer part lui.

Je tirais dans sa direction tandis que mon conducteur fonçait sur la voiture de Rodolfo, nous laissant une nouvelle fois rentrer en collision avec cette dernière. Alors que je croyais l'avoir déstabilisé, celui-ci nous fonça violent dessus, faisant dangereusement renverser mon véhicule dans un fracas assourdissant.

La voiture roulait à plusieurs mètres sur l'autoroute avant de foncer dans un arbre. Un gémissement m'échappa d'entre les lèvres en sentant une douleur insupportable au niveau de mon ventre. J'ouvris brusquement les yeux avant de diriger mon regard vers mon ventre ensanglanté, c'était un débris de verre qui s'était incrusté dans ma chair.

_ Putain, pestais-je.

Mon corps émergeait de sa douleur tandis que mes yeux balayaient le paysage. Je voyais certain de mes hommes tomber à terre alors que d'autres continuaient de riposter. La plupart des cadavres qui décoraient l'aller était les corps inanimés de mes hommes.

Mes yeux se révulsèrent le temps d'une seconde avant de rencontrer le corps sans vie de mon conducteur, celui-ci avait du sang qui sortait de ces oreilles et son nez. Ces yeux sans vie reflétaient la peur et la terreur de ces derniers instants.

POURQUOI MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant