◈Chapitre 6◈

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Le soir après le repas, avec Fanny et Céline, on se retrouva dans ma chambre.

— Bon accouche, il se passe quoi là ? commença Fanny.

— Je ne le sais pas moi-même. Dis-je

— Tu es avec Stan ou pas, parce que j'ai du mal à suivre ?

— Non, on ne l'est pas. Vous êtes ici pour la fête ou bien pour me prendre la tête ? dis-je avec agacement.

— Les deux, dit Céline. Puis on éclate de rire

— Vous êtes des folles, mais je vous aime quand même. Bon, on commence par la liste des invités. Tu veux inviter qui ? dis-je en m'adressant à Fanny

On passa la soirée à rire ce qui me fit un bien fou. Tout était prêt pour sa fête, on devrait être une centaine. Elle aura lieu ce samedi, moi qui pensais avoir plus de temps pour les préparatifs, hélas.

— Au fait vous deux pendant que j'y pense ! Depuis quand fréquentez-vous David et sa bande ?

Je vois Céline devenir rouge comme une tomate et Fanny éclata de rire.

— Elle est amoureuse, dit celle-ci en montrant Céline du doigt.

— Amoureuse de qui ?

— Tu lui dis ou bien c'est moi ? demanda Fanny à Céline.

— C'est bon, je vais le dire. Voilà, je sors avec David.

— Quoi ! C'est une blague ? Tu ne pouvais pas le voir, même en peinture.

— On a appris à se connaître et on s'est trouvé des points communs.

Je suis mal placé pour critiquer ses choix quand on voit à qui j'ai donné mon cœur.

— Je suis contente pour toi, mais promets-moi de faire attention. Tu connais sa réputation. Dis-je en l'enlaçant.

Quand les filles partirent, il était vingt-trois heures. Je n'avais qu'une hâte, c'était de me mettre au lit. En les raccompagnant à leur voiture, je vis Stan revenir en voiture, mais il n'était pas seul. Il y a une femme côté passager. À croire que j'étais invisible, car il ne me calcula même pas. Je m'empressai de rentrer avant que les filles ne me bombardent de questions qui, hélas, resteraient sans réponse.

Le lendemain au lycée, Stan m'ignorait toujours et je faisais de même.

Dans l'après-midi en rentrant après les cours, j'entendis Sarah discuter avec une femme dans la cuisine. Je m'approchai par curiosité et tomba nez à nez avec le portrait craché de Stan au féminin. Même yeux, mêmes cheveux et surtout même sourire. Pas de doute, il s'agissait de sa mère.

— Molly ma chérie approche-toi que je te présente Madame Mercer, la mère de Stan. Dis Sarah.

Je m'approche et elle me serra la main avec chaleur.

— Appelle-moi Gloria s'il te plaît. Madame fait vieille, dit-elle avec un sourire.

Je n'en revenais pas de la ressemblance c'est dingue.

— Très bien Gloria, enchantée de vous rencontrer. Dis je en lui rendant son sourire.

— Alors, comme ça c'est toi qui fais chavirer le cœur de mon fils ? Une chose me rassure, il a très bon gout. Dit elle en me taquinant.

— Non, vous devez faire erreur Gloria, mais merci pour vos compliments.

J'étais gênée et ne savais plus où me mettre.

Pourquoi avoir ça ? A-t-il parlé de moi à sa mère ? Voyant mon embarras Sarah changea de sujet.

— Comment avez-vous trouvé Georges ce matin ? demanda Sarah à Gloria.

Laisse-moi t'aider ! Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant