On était lundi, avec Stan, on avait rejoint la bande au café pour déjeuner. On rigolait et se taquinait. Stan appréciait beaucoup Antonio, ils discutèrent de football pendant que Fanny et moi parlions des footballeurs, ce qui énerva légèrement les garçons.
J'observais souvent Stan, j'aimais le voir sourire, il était tellement beau. Je cherchais une ressemblance avec monsieur Hamilton, mais il tenait plus de sa mère. J'étais tenté plusieurs fois d'aller le voir et lui dire ma façon de penser, mais pour lui, mon père et Gloria, j'avais laissé tomber.
Cela faisait une semaine que j'avais découvert la vérité sur son père. Une semaine que j'avais l'impression de lui mentir et je n'aimais pas ça. Le lendemain de cette découverte, au lycée, Stan avait perdu patience et m'avait reproché d'être distante avec lui. Il s'était mis à côté de moi en cours de français et m'avait questionné.
— Putain Molly je vois bien que quelque chose ne va pas. Tu as à peine parlé depuis ce matin. Dis-moi ce qui se passe bon sang ! dit-il en chuchotant.
— Je... Ça va Stan je te jure. Je suis un peu fatiguer c'est tout et je pense aussi a... enfin tu sais de quoi je parle. Dis-je en n'osant pas le regarder.
— Tu es bizarre depuis le repas de merde avec les trouducs d'hier soir. L'autre connard était là c'est ça et il t'a fait chier ? Putain je vais le défoncer.
— Arrête, Jack n'était pas là OK ? Je suis juste fatiguée rien de plus, dis-je en me forçant a sourire. Excuse-moi si je te parais distante, mais mets-toi à ma place. Je pense sans arrêt à la greffe, je dors mal la nuit et... et... dis je en essayant de ne pas pleurer.
— Chut, Molly, excuse-moi d'accord. Je sais très bien que cela doit être dur pour toi, pardonne-moi de t'embêter avec mes questions. Dit-il en me prenant dans ses bras.
Le professeur arriva à ce moment-là et il retourna à sa place. Je n'avais pas menti sur un point, j'étais fatigué et dormais mal la nuit.
— À quoi penses-tu ? Me demanda Stan ce qui me ramena à l'instant présent.
— À nous et tes fesses, dis-je en éclatant de rire.
— Petite perverse, dit-il avec malice.
— On devrait y aller les cours vont commencer, dit Céline.
— Je n'ai pas envie d'y aller, dit Stan discrètement. On rentre à la maison se faire des câlins sous la couette ?
— Hum ce programme me plaît bien, mais il est hors de question, monsieur Mercer. Tu sais très bien que l'on a pris du retard sur les cours. Allez, viens, on y va, dis-je en lui tendant la main.
Il me tenait par la taille pour aller rejoindre les autres qui nous attendaient. On passa devant la table de Jack, on l'entendit dire quelque chose, mais je n'avais pas compris. Apparemment Stan si, car il s'arrêta net et se retourna vers Jack.
— Répète ce que tu viens de dire connard ?
— En plus d'être un bon à rien, il est sourd. Puis Jack se leva pour faire face à Stan. Je disais : voilà le gros connard de service avec sa trainée. Au fait les félicitations s'imposent non ? Tu as réussi à la mettre en cloque bravo, tu as réussi a lui écarté les jambes. Il va falloir que tu m'expliques comment tu as fait, car j'ai jamais réussi.
Stan lui envoya un coup de poing direct. Ayant été pris par surprise, Jack tomba à terre.
Comment savait-il pour le bébé ?
— Molly, attends-moi dans la voiture. Dis Stan d'un ton sec.
— Viens avec moi s'il te plaît, l'implorais-je.
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Laisse-moi t'aider ! Tome 1
Roman d'amour«C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien; C'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout» Quand Molly et Stan se rencontrent pour la première fois dans les couloirs du lycée, ils se détestent. Pourtant, leur ren...