Laisse-moi t'aider ! Tome 1

◈Chapitre 19◈

Six mois ! Ça faisait six mois que Stan était parti. Le temps me semblait long sans lui, que faisait-il ? Qui voyait-il ? Avait-il une petite copine ? pensait-il à moi ?

Il prenait des nouvelles d'Élisabeth toutes les semaines par l'intermédiaire de sa mère. Mon père m'avait appris que l'interdiction avait été levée depuis le compte rendu positif du psychologue qui le suivait. J'espérais qu'il viendrait pour les un an de sa fille qu'on fêtait aujourd'hui.

Il y avait beaucoup d'invités et Élisabeth reçut beaucoup de cadeaux. Elle marchait depuis un mois. Elle ressemblait tellement à son père physiquement. Quand elle souriait, je voyais Stan.

La fête se passait dans le jardin. Pour l'occasion avec mon père, on avait fait appel à un organisateur. Malheureusement il ne pouvait assister à la fête due à son travail. On avait choisi comme thème les princesses Disney. Les petites filles étaient déguisées en princesses de leur choix, Élisabeth était en Blanche-Neige ce qui lui allait très bien avec ses cheveux noirs.

Alors que je m'apprêtasse à couper le gâteau en forme de carrosse, je l'ai vu. Il était là devant moi encore plus beau que dans mes souvenirs. Il allait mieux ça se voyait, un sourire rayonnait son visage quand il vit Élisabeth. Nos regards se fixèrent et il s'approcha de moi en évitant les personnes qui étaient sur son chemin.

— Bonjour Molly.

Oh ! Mon dieu sa voix m'avait tellement manquée.

— Bonjour Stan. Contente que tu aies répondu à l'invitation. Dis-je avec un sourire.

— Merci de m'avoir invité. Puis il prit Élisabeth dans ses bras. Tu es si belle mon petit cœur, fais un bisou à papa.

J'étais étonné de voir. Élisabeth, se blottir contre son père comme s'il n'était jamais parti, mes yeux se remplir de larmes.

— Tu restes longtemps ? lui dis-je.

— Non, je suis venue récupérer quelque chose ensuite je retourne à New York, j'habite là-bas maintenant. J'ai un poste important dans une grande société, ce qui me permet de bien gagner ma vie.

— Je suis contente pour toi. Et je suis sincère. Excuse-moi, je dois couper le gâteau ! Puis-je m'en vais vers la table.

On chanta tous « bon anniversaire » à Élisabeth qui était maintenant installée dans sa chaise haute. Stan resta jusque là fin et ne lâcha pas Élisabeth une minute, il l'avait même mise au lit. Tous les invités étaient repartis et je rangeais la cuisine quand Stan m'y rejoint

Je ne l'avais pas entendu arriver et quand je me retourne, il me fit peur.

— Oh ! Tu m'as fait peur ! dis-je en mettant une main à mon cou.

— Excuse-moi, dit-il en souriant.

Non, s'il te plaît ne souris pas, pensai-je.

— Tu veux un coup de main ?

— Non merci j'ai quasiment fini. Élisabeth dort ?

— Oh oui et sans se faire prier. Elle a tellement grandi, me dit-il avec regret.

— Tu veux boire quelque chose ?

— Non merci je ne vais pas t'ennuyer plus longtemps.

— Tu ne m'ennuies pas Stan, j'aime recevoir mes amis.

Lui dire ça me fit mal et je voyais sur son visage qu'il avait mal aussi. M'aime-t-il toujours ? On resta là silencieux à se regarder. C'était moi qui rompis le silence.

— Tu es à quel hôtel ?

— Je suis chez David et Céline. Je ne voulais pas les déranger, mais ils ont insisté.