Laisse-moi t'aider ! Tome 1

◈Chapitre 14◈

Je ne comprenais pas ce que me racontait Fanny, plutôt ne voulais pas comprendre. Ça ne pouvait pas être Stan ! impossible. Il était papa maintenant et bientôt un mari. Non, je refusais d'imaginer le pire ! La panique commençait à prendre le dessus. Non, non non, mon dieu, non s'il vous plaît, pas Stan. Je ne voulais pas savoir de qui Fanny parlait alors, j'éteins mon téléphone sans l'écouter et me tournais vers ma fille qui dormait dans le berceau. Stan allait arriver avec son beau sourire, il embrassera sa fille en premier ensuite, il me prendra dans ses bras et me dira combien il m'aime. Oui, voilà comment se passera la journée.

Les infirmières venaient et partaient pour différentes raisons. Alors que je regardais par la fenêtre sans prêter attention à ceux qui se passaient dehors, mon père arriva. Il me fixait et dans son regard, je voyais de la tristesse et la vérité me frappa en plein cœur. Je me suis mis à pleurer et tomba sur mes genoux, mes mains cachaient mon visage. Mon père me prit dans ses bras pour me consoler.

— Je suis désolée Molly, je sais que tu l'aimais. Je n'en sais pas plus pour le moment sur les causes de l'accident, mais d'après ce que j'ai cru comprendre, il serait mort sur le coup sans souffrance.

Ça ne pouvait pas être vrai ! Pourquoi le sort s'acharnait-il contre moi ? La vie m'avait déjà pris ma mère, Georges et maintenant Stan. Pourquoi ? Je ne voulais pas le croire, non ! Je rallumais mon téléphone pour lui téléphoner, il allait me répondre, j'en étais sûre, mais je tombais directement sur son répondeur. J'entendais sa belle voix que j'aimais tant et que je n'entendrai plus.

— Papa, peux-tu me laisser s'il te plaît. J'ai besoin d'être seule, dis-je en pleur.

— Bien sûr, ma chérie, je suis là ne l'oublie pas, dit-il en m'embrassant sur le front.

Je pleurais pendant deux bonnes heures avant de m'endormir.

— Molly ?

La voix de Stan m'appelait et je ne voulais pas me réveiller. Je refusais de le quitter, mais sa voix insistait.

— Molly, réveille-toi. Je suis là mon amour.

J'ouvre les yeux Stan était bien là, pencher au-dessus de mon lit, essoufflé. Je me suis mis à pleurer et à m'accrocher à lui le plus fort possible.

— Eh Molly calme-toi, je suis là OK ? Ne pleure pas mon amour, s'il te plaît. Je suis là ! dit-il en m'embrassant.

— Tu étais où ? J'ai essayé de t'appeler, mais je tombais directement sur ton répondeur. Je croyais que mon père parlait de toi, dis je en frappant son torse de mes poings.

— Hier soir, je suis allé chez David avec la bande. J'avais trop bu et j ai préféré rester sur place et je n'ai plus de batterie à mon téléphone...................... Jack était avec nous, il n'avait pas bu.

Il me serra fort dans ses bras puis enchaîna.

— C'est Jack, Molly. Il a eu un accident de voiture, il est... mort.

— Jack ? Oh non c'est horrible, dis-je la main sur la bouche.

— Je m'en veux tellement si tu savais. Je voulais le connaître un peu plus et l'ai invité à se joindre à nous. Si seulement je ne l'avais pas fait.... puis une larme coula sur la joue.

— Ne t'en veut pas Stan ! Ne te repro.....

La porte s'ouvrit d'un coup sec et monsieur Hamilton pénétra dans la chambre.

— Qu'as-tu a fait à mon fils, sale fils de pute ? J'ai appris qu'il était avec toi hier soir, tu as été le dernier à l'avoir vu vivant ! Tu vas me le payer, je vais faire de ta vie un enfer !