◈Chapitre 11◈

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En descendant de l'avion, mes larmes avaient séchées, mais mon cœur saignait. Il y avait maintenant des milliers de kilomètres qui me séparaient de l'homme que j'aimais. Bon sang il fallait arrêter de penser à lui et de toute façon j'étais sûr que lui ne pensait pas à moi.

Du haut de l'escalier roulant, je pouvais voir grand-père qui m'attendait. Pourtant je lui avais demandé de ne pas venir me chercher. j aurais pu prendre un taxi qui m'emmènerait directement à leur appartement à Paris, mais je devais avouer que le voir me faisait un bien fou.

— Oh papy tu n'aurais pas du venir, j'aurais pu me débrouiller toute seule, dis je en lui embrassant sur la joue.

— Ne dis pas de sottises ma puce. Tu sais très bien je ne t aurais pas laisser prendre un taxi avec je ne sais quel spécimen comme chauffeur, dit il en me prenant dans ses bras.

— Merci d'être venu me chercher alors, ça me fait plaisir.

— Tu as fait un bon voyage ? Tu as faim ? Ta grand-mère est en train de te préparer un bon rôti, d'ailleurs on devrait se dépêcher si on ne veut pas se faire rouspéter dès notre arrivée, dit il en prenant ma valise.

C'était grand-père tout cracher ça. Il te posait une question, mais n'attendais pas la réponse qu'il en posait une autre aussi rade. Je les adorais lui et mamy. Ils étaient les plus merveilleux grands-parents du monde. Je ne pouvais pas en dire autant des parents de papa, car je ne les avais pas connus. Ils sont morts dans un accident de voiture quand j'étais encore bébé.

Bien sûr qui dit Paris, dit embouteillages, il nous avait fallu une heure trente pour arriver à destination. En arrivant, Grand mère se jeta dans mes bras alors que je venais à peine de franchir la porte.

— Ma chérie, comme je suis contente de te revoir. Soit la bienvenue chez toi ma puce.

— Merci, Mamy, moi aussi je suis contente de te revoir. Vous m'avez tellement manqué, dis-je en la serrant dans mes bras.

— Tu nous as manqué aussi, tu sais. Je vais te laisser te rafraichir avant de passer à table, j espère au moins que tu as faim ?

— Une faim de loup, dis-je en souriant.

— Tant mieux ma puce, je suis dans la cuisine si tu as besoin de moi. On passe à table dans trente minutes... Oh ma chérie, tout va bien se passer tu verras, on va s'occuper de toi comme la prunelle de nos yeux, dit-elle dans un sanglot en me serrant contre elle.

— Merci à vous deux... je... je vais me rafraichir, dis-je en me dégageant de ses bras.

L'ancienne chambre de jeune fille de maman était devenue la mienne. Elle était restée telle qu'elle l'avait laissé en quittant la France pour suivre papa. Des photos d'elle avec ses amis étaient encore accrochées au mur sur un tableau en bois. Dans son armoire des vêtements y pendaient encore, plus à la mode certes, mais très jolie.

Mes parents se sont rencontrés ici même à Paris. Papa était à ce moment-là un jeune étudiant américain de vingt ans venu passer une année dans la faculté de droit. Chaque élève étranger avait un guide pour les aider dans notre belle ville, Maman avait été celui de papa. Et c'était comme ça que tout avait commençais, on devinait assez facilement la suite. Une fois l'année écoulée, il n'avait pas pu rentrer dans son pays en la laissant derrière lui alors il l'avait pris avec lui. C'était tellement romantique, je ne comptais même plus le nombre de fois que j'avais demandé à maman de me raconter leur histoire le soir avant de m'endormir.

En parlant de papa, il fallait lui téléphoner pour l informer que j'étais bien arrivé. Il avait répondu quasiment de suite malgré l'heure tardive qu'il était chez lui

Laisse-moi t'aider ! Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant