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Mais si au final tout cela n'était qu'une simple facette, une facette dangereuse qui m'empêchait de voir un homme bien différent de ce que j'avais pu découvrir de lui jusqu'ici...
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7 octobre 20**
Bientôt mon anniversaire youhou ! Non en vrai je fête jamais mon anniversaire donc je sais pas pourquoi je suis contente.
Jour d'école, je me suis réveillé hyper tôt, j'allais même venir en avance juste pour pouvoir l'apercevoir au moins quelques secondes de plus.
Hier je m'étais endormie sans même m'en rendre compte j'ai même pas mangez dites vous quelle horreur.
Mais je repensais à quelque chose qu'il m'avait dit une fois, plusieurs fois même : j'étais grosse.
En sois je l'étais pas vraiment j'avais juste quelques kilos en plus et puis même si je l'étais il i avait rien de mal à ça, mais j'aimais pas ce mot dans sa bouche.
Il l'avais remarqué et peut être que ça le dérangeais, peut être qu'il me préférerai avec 3 ou 4 kilos en moins.
Cette fille sur la photo elle, elle était parfaite. Mince grande avec un visage de poupée, elle faisait vraiment femme. Moi j'étais grosse petite et j'avais l'air d'une gamine. Je le comparais à elle sans même m'en rendre compte, je la mettais plus en valeur et moi je me rabaissais. Mais qui était elle au juste ?
7h10. Je commençais à 8h10 je m'ennuyais donc je suis partis réveiller mon frère.
Moi: Saifeddine...Saifeddine tu dors ? Ouhou jte parle !
Saifeddine: umermela
Moi: Ptdrr ta dit quoi ?
Saifeddine: Ferme ta gueule frère tu vois pas j'dors
Moi: Bah non tu dors pas là
Je m'assois sur lui, rectification, je m'écrase sur lui.
Saifeddine: Ya rabbi donne moi la patience de pas la jeter par la fenêtre
Moi: Ouais d'ailleurs en parlant de fenêtre tu devrai aérer ça pue wsh
Je vais pour ouvrir la fenêtre, j'ai même pas eu le temps de me retourner que je me sens porter au dessus du vide.
Moi: AHHH DÉPOSE MOI
Saifeddine: Dépose moi qui
Moi: DÉPOSE MOI HMAR
Saifeddine: Hmar ?
Je voulais exploser de rire mais j'avais tout mon corps au dessus de la barrière à tout moment je l'énerve il a une pulsion et il me lâche ce fou.
Moi: Je dehek lâche moi !
Saifeddine: Ah là c'est toi qui me demande
C'est pas il me lâche vraiment heureusement il m'a vite rattrapée j'ai cru j'allais mourrir.
Il me repose au sol moi je voulais pas le lâcher.
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Chronique de Rimen - Il avait les mots
RomancePas qu'une histoire d'amour interdite, mais une adolescence dans un des quartiers les plus chauds d'Europe, où l'illégal et la délinquance sont à leur apogée. Vais-je succomber aux vices de la rue et de l'argent facile ? Est-ce que l'amour est vrai...