Partie 16

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Et si...et si...Non c'est pas possible. Après tout il l'aurait fait avec qui ? La fille sur la photo ? Non impossible j'aurai forcément été au courant.

Je suis partie dans mon lit pleine de doutes mais avant ça j'ai caché la photo de mon père parce que j'avais tellement honte de ne pas l'avoir écouté à propos des garçons, si il étais là j'aurai même pas pu le regarder en face.

J'aurai pu en parler avec ma mère mais j'avais aussi honte vis-à-vis d'elle. Pourtant j'aurai dû car c'est une femme très ouverte d'esprit elle m'aurait juste frapper (mdrrr) mais après elle ne m'aurait pas jugée elle m'aurait conseillée, réconfortée et après elle serai partie castagne l'autre kelb.

J'ai éteint mon téléphone j'ai pris mon doudou chameau et je me suis roulée en boule dans mon lit, mon bb Carotte est venu me rejoindre et je me suis endormie, bercée par le bruit de mes pleures incessant...

******

Quand je me suis réveillée j'étais bien, vous voyez le moment quand on viens de se réveiller et qu'on est dans les vapes, le moment où pendant quelques petites secondes on oublie tout ce qui s'est passé la veille. Et bah j'étais là.

Mais ses quelques secondes de bien-être n'ont pas durée très longtemps car quand je fut bien réveillée et que mes yeux se posèrent sur le maillot yamaha que je portais, tous les souvenirs de la veille remontèrent à la surface.

Et là je n'étais plus envahit de tristesse non. Le sentiment qui me dominait était la colère. À ce moment précis tout ce que je ressentais c'était une haine profonde envers lui.

J'avais tellement de rancoeur. Je me disais qu'en fait il jouais avec moi depuis le début. Ze3ma il sort avec la p'tite soeur à son shab sans se faire cramer, il i a de l'adrénaline ça l'amuse en fait je suis un jeux c'est ça.

J'avais jamais ressentie autant de haine dans mon cœur et ce qui m'énervais le plus c'est que ça me touche autant.

On aurait dit les étapes d'un deuil. Est ce que j'étais dans l'abus ? Peut-être. Ou peut-être que j'étais tout simplement amoureuse.

Amoureuse...et ça il le savait.

Ce p'tit fils de arghh il avait réussi à rentrer dans ma tête. « T'es ma tipeu » « Ma hıyar ». Si on l'écoutait j'étais à lui.

J'ai voulu voir l'heure parce que malheureusement je suis obligée d'aller en cours pendant que lui se la coule douce avec sa meuf. Sa meuf ou sa pute ? Sa pute ou encore la p'tite soeur à un autre de ses shab ?

J'ai cherché mon téléphone secret pour voir l'heure parce que l'autre était éteint. Je l'allume et mes yeux se posent sur une notification en particulier.

Francine: Tu me manques

Alors là comment vous expliquer sans trop être vulgaire...

Est-ce que j'ai bien lu ça ? Est-ce que vous avez bien lu ? Ses trois petits mots attend attend...

J'ai vu ça je me suis dit belek c'est une gadji elle s'appelle Francine elle m'envoie ça mais non non non c'était vraiment lui. Il a vraiment osé m'envoyer un « tu me manque ».

Chronique de Rimen - Il avait les motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant