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Bien évidemment quand je suis rentrée ma mère a pété un câble mama elle criait on dirait j'avais tuée quelqu'un en plus elle me demandait même pas où j'étais elle s'en foutais de ça elle voulais juste s'énerver contre moi comme je faisais sur elle en fait, mais c'est pas tout, elle a pris mes clés et elle m'a mise dehors, elle m'a forcée à aller dormir chez Yousra.
Je dormais sur son canapé il i avait pas de chambre d'amie en plus j'étais partie sans rien j'avais juste mon carnet, j'ai pris un eye-liner il i avait que ça et j'ai écrit dedans.
« J'aime de tout mon coeur quelqu'un qui ne m'aime pas, et son prénom est maman ».
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Je me réveille, je regarde autours de moi je me trouve dans ma chambre. Je comprends pas j'étais sensée être chez Yousra.
Je me lève parce que j'entends du bruit mais j'arrive pas à discerner d'où il vient, dès que j'entre dans la salle de bain ça s'arrête j'entendais plus rien.
Je décide de me laver, j'allais sortir de la douche quand à travers le rideau je vois une silhouette passer, non mon cerveau me joue des tours j'ai l'impression que je suis seule dans la maison, mais la silhouette repasse encore et encore puis s'arrête d'un coup. Je prend à la main mon gros shampooing Franck Provost, la vérité qu'on peut tuer quelqu'un avec ça on dirait une batte de baseball, j'ouvre vite le rideau de douche et je le lance là où était supposé être la silhouette mais rien du tout, il n'i avait personne. Je savais que dormir 2 heures par jours c'était pas bon pour le cerveau.
Je met une serviette autour de moi et sur mes cheveux, j'allais me laver les dents et pour ça j'avais besoin de contempler mon merveilleux visage qu'aucune beauté égale dans le miroir mais il était rempli de buée, évidemment vu que je me douche avec de l'eau tellement chaude qu'on dirait que je veux purifier mon âme.
J'essuie le miroir et je baisse les yeux deux secondes pour ouvrir le robinet et quand je les relève j'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque.
Sur le miroir il i avait des traces de mains remplis de sang, c'était mes mains en fait mes mains étaient pleines de sangs. Je criais j'appelais ma mère parce que dans ma tête je pensais qu'elle était là. J'essayais d'ouvrir la porte mais elle était fermée à clé en plus de ça la pièce se rétrécissait sur moi, j'entendais des cris qui m'étaient familiers. En fait c'était clairement le bordel dans ma tête je comprenais plus rien je voulais disparaître je savais plus quoi faire et au moment où la pièce allait se refermer sur moi je me suis réveillée en sursaut.
Il i avait Yousra devant moi qui comprenait rien a sa vie et moi j'étais en panique j'avais l'impression que je n'avais plus d'air dans mon corps pour respirer en fait je refaisais une crise de panique mais là ça m'avais vraiment l'air réelle, j'arrivais plus a parler je touchais mon cœur pour montrer à Yousra que j'étais pas bien.
Yousra: Omgg il t'arrives quoi attend on va à l'hôpital !
Je lui fais signe que non ça m'avais traumatisé les hôpitaux depuis que ma mère i était allée.
Yousra: Quoi non ?! Mais elle est fada celle là attends attends ! Attends avant de mourir putain fait je réfléchisse mamaa ! J'appelle j'appelle !
Elle part deux secondes plus tard elle reviens et me lance de l'eau glacée. Déjà que j'arrive pas à respirer en plus de ça si tu me met sous l'eau si ton but c'est de me tuer t'es bien partie pour réussir.
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Chronique de Rimen - Il avait les mots
RomancePas qu'une histoire d'amour interdite, mais une adolescence dans un des quartiers les plus chauds d'Europe, où l'illégal et la délinquance sont à leur apogée. Vais-je succomber aux vices de la rue et de l'argent facile ? Est-ce que l'amour est vrai...