Chapitre 22

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SAWYER

L'expression du visage de Liv reste gravée dans mon esprit, elle m'a fait beaucoup de peine. C'est dur de voir quelqu'un à qui on commence à s'attacher souffrir autant. Je n'imagine même pas le choc qu'elle a dû avoir quand elle a appris que son père, n'est pas son père biologique. Je me demande comment est-ce que j'aurais réagi à sa place, et la réponse est simple, comme elle. Liv était en colère contre la terre entière et je la comprends. J'espère de tout cœur que tout va s'arranger pour elle, car elle le mérite. Après tout ce qui s'est passé, elle ne mérite que ça, le bonheur suprême.

Quand j'arrive devant chez moi, j'écarquille les yeux quand je vois Sarah m'attendre devant la porte. J'avais complètement oublié qu'on devait se voir après les cours, elle va me tuer !

— Sawyer McKay ! Tu peux me dire où est-ce que tu étais ? dit-elle.

Je grimace et l'attrape par les épaules, je la fait entrer.

— Désolé, j'étais occupé.

— Occupé à faire quoi ?

Je lève les yeux au ciel, Sarah à tendance à être un peu trop curieuse.

— Liv avait besoin de moi.

— Tu m'oublies pour ta petite amie maintenant ?

— Je suis sérieux Sarah, elle a eu des soucis, il fallait que je sois là pour elle.

— Je croyais que c'était pour de faux votre truc.

— Et alors ? Ça m'empêche de vouloir prendre soin d'elle ?

Elle lève les mains au ciel en signe de paix. Le seul défaut à Sarah, c'est sa jalousie. Elle a tendance à penser que ses amis sont ses amis à elle, maintenant que Charlie et moi avons Liv dans notre vie elle doit avoir peur.

— Bon, oublions ça ! N'oublie pas que je reste ici pendant une semaine et que mon anniversaire c'est demain soir.

Si Sarah est revenue, c'est pour une raison spéciale, son anniversaire. D'après ce qu'elle m'a dit, elle va inviter nos anciens amis de l'école primaire. Au début, j'étais un peu sceptique, je ne savais pas si j'avais les épaules assez dure pour les revoir. Mais j'ai oublié que j'ai grandi entre-temps, tout ça c'est du passé, et puis je ne peux pas faire ça à Sarah.

— D'ailleurs, tu peux lui dire de venir si elle veut, on pourra apprendre à se connaître.

— Je lui dirais, merci.

La porte d'entrée s'ouvre sur mes parents, quand je vois le regard de mon père, je sais que ça va mal se passer pour moi.

— Bonsoir monsieur et madame McKay, dit Sarah.

Stella et Luke viennent se réfugier auprès de moi après avoir dit bonjour à Sarah.

— Bonsoir Sarah, tu veux rester dîner avec nous ? lui demande ma mère.

— C'est gentil mais j'allais m'en aller, peut-être une autre fois !

Je la raccompagne jusqu'à sa voiture, elle me donne une tape sur l'épaule.

— J'ai vu le regard de ton père, courage, viens vivant à mon anniversaire.

— J'essayerai.

Je la regarde partir et rentre chez moi, mon père m'attend de pied ferme devant la porte.

— Je peux savoir où est-ce que tu étais aujourd'hui ? dit-il.

Je sais que le coach lui a dit que je n'étais pas là et ça m'énerve, le coach lui dit tout ce qu'il doit savoir sur moi. Il sait si j'ai bien fait mes exercices à la salle, si j'ai bien réussi à attraper le ballon, il sait tout.

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