𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗

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—|LUCAS|—

Une journée.

Cela va faire une journée qu'elle est partie, comme ça, sans rien dire, sans laisser de traces ou même de mots.

En ce moment même où je me promène en caleçon dans l'appartement comme depuis qu'elle est partie, Tiana est avec sa meilleure amie.

Qui est sûrement entrain de la réconforter et lui dire à quel point j'ai été con.

Et c'est vrai.

Tout le groupe ne sait pas ce qu'il c'est passé mais ressentent la tention qui demeure fortement entre elle et moi

Je savais.

Je savais que je n'étais pas capable d'entretenir une relation saine, de lui accorder la même attention qu'elle m'en procurait.

Que même si elle finirait blessée par ma faute à la fin je continuerai de l'embrasser, de rester avec elle, parce qu'elle m'offrait une paix et un réconfort que jamais personne ne m'avait accorder auparavant.

Et c'est ce qu'il c'est passé.

Elle devait me détester.

Je hai le simple fait de dire ça, mais elle doit me détester.

Par delà les sentiments qu'elle ressent pour moi, parce qu'on aura beau faire les con, on sait qu'il y a quelque chose.

Ça n'est pas juste physique, c'est pas comme d'habitude et ça me fait peur.

Bordel ce que ça me terrifie.

L'avoir vu il y à de cela au 5 jours m'observer entrain de baiser avec Ambre...

Ce n'était pas...

Il ne fallait pas que..

Je n'étais pas sensé ressentir ça.

Son dégoût et sa déception mon percuté en plein fouet.

Dans un certain sens, j'en suis heureux.

C'est mieux ainsi.

Elle devrait me détester.

Elle doit me détester.

Si seulement le fait de ressentir des sentiments pour elle n'était pas synonyme de danger. Dieu seul sait à quel point ce ne serait pas avec Ambre avec qui je serai sur ce putain de canapé.


***



5 jours plus tôt...

Je raccroche après cette conversation téléphonique que j'attendais impatiemment depuis la fin des cours.

À une heure précise comme d'habitude :

22h45

Cette routine nous ai convenu à tous les deux. C'était toujours moi qui appelait et elle prononçait la première phrase. Comme ci elle trouvait toujours les bon mots.

Des fois ça durait que quelques minutes, d'autres plusieurs heures.

Parfois, rien de particulier ne se déroulait lors de ces appels, d'autres, nous abordions des sujets profond différent sur lesquels ont pouvait débattre en utilisant nos vies personnelles comme exemple.

Et c'était parfait.

Ça me convenait.

Je ne lui faisais aucun mal, j'aimais la voir sourire comme elle appréciait ma compagnie.

DÉTESTE-MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant