DÉTESTE-MOI

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐗𝐈𝐈

—|LUCAS|—

Ça faisait maintenant une semaine qu'Ellie habitait avec nous. Et comme ci de rien était, elle s'est rapidement adapté à notre mode de vie sans pour autant être un poids comme elle en avait l'impression au départ.

Tiana est à fond dans ses révisions car la fin d'année approche à grand pas, donc ses examens et partiels aussi.

Quant à moi, je vais de temps en temps en cours, j'écris, ou alors je prend soin de ma sœur.

Aujourd'hui, je poursuis mon marathon Marvel avec celle ci, assis sur le canapé. Un peu plus loin, Tiana prépare le petit déjeuner.

— C'est l'heure de manger !

Ça sentait bon, il faisait chaud, quoi de mieux pour démarré une belle journée ?

La sonnette retenti dans tout l'appartement. Je lance un regard suppliant à Tiana pour qu'elle puisse ouvrir étant donné mon niveau de flemme mais elle émet un bruit qu'elle fait souvent avec sa bouche pour démontrer son mécontentement.

Je vais me faire foutre.

Je dépose à contre cœur la tête de ma petite sœur sur le canapé et remet mon haut avant d'aller ouvrir.

Mais malheureusement, la porte s'ouvre sur une femme. Petite, avec un blond cassé et les mains manucurées.

Cette femme n'était autre que ma pauvre mère sensé passer ses journées dans son manoir reculé de la ville.

— Coucou mon lapin !

— Maman...

Elle ne me laisse même pas le temps d'en placer une qu'elle entre directement et retire ses talons surplombées d'un dos entièrement rouge.

— « Maman ?! » Répète Tiana en retirant son tablier et en s'approchant docilement vers nous.

— Tiana, je te présente.. Ma mère. Et maman, Tiana. Voilà les présentations sont faites, maintenant tu peux me dire ce que-

— Oh c'est toi la fameuse ! Viens me faire la bise !

Elles s'embrassent mutuellement leur joues avant d'échanger des banalités et de plaisanter à mon sujet comme ci je n'étais pas là.

— Tu es la copine de mon fils c'est ça ?

— Mh oui, on peut dire ça.

Mes sourcils se froncent en la voyant hésiter. Elle m'adresse un rapide sourire désolé montrant très clairement qu'elle n'était pas forcément à l'aise alors je lui pardonne.

— J'étais entrain de préparer le petit déjeuner, il est encore tôt. Vous en voulez un peu ?

— Volontiers. Sourit-elle faisant apparaître ses petites ridules

En tendant son manteau en cuire à Tiana, elle se re concentre rapidement sur autre chose. Ou plutôt, sur quelqu'un.

— Maman !

— Ma chérie ! Dit-elle en prenant sa fille dans ses bras.

Je vois.