DÉTESTE-MOI

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐕𝐈𝐈

( NDA : À lire avec la musique par pitié chers lecteurs.)

Merci bien.

—| TIANA|—

— Qu'est ce qu'on en a à foutre de ta vielle peluche ?

— Attention Lucas, tu touches à ma sensibilité.
L'avertis-je en serrant ma nouvelle trouvaille dans mes bras. Ne l'écoute pas Loki, ta maman, t'aime de tout son cœur !

En me voyant aussi protectrice avec une chose aussi insignifiante qu'une peluche, il en profita pour me poser une question :

— D'ailleurs... Combien est-ce que tu voudrais d'enfant ?

— C'est quoi cette question ?
M'étonnais-je de son interrogation en ricanant nerveusement

En observant son air sérieux, mon sourire disparaît et je tousse avant d'y répondre hésitante.

— Eh bien, deux, ou trois. Les familles nombreuses c'est génial mais... L'accouchement m'effraie, et c'est difficile de gérer plus de quatre enfant. Crois moi, je sais de quoi je parle...

— Je vois.

— Et toi ?
Demandais-je à mon tour, tout un coup très curieuse d'entendre sa réponse.

— Je dirais... cinq ou... Voir six.

Je manquais de m'étouffer avec ma salive. Il est pas sérieux dites-moi ?

— C'est toi qui accouche ou quoi ?

— Je sais, je sais... se défend-il Mais... Je ne sais pas, à part ma petite sœur, je n'ai jamais eu de famille, alors j'aimerais avoir la mienne voilà tout.

— On en reparlera..

La chaleur de son corps m'enveloppait, sa respiration régulière berçant ma tête posée sur son torse. Chaque mouvement de sa poitrine, montant et descendant à chaque inspiration, m'apportait un sentiment de paix et de sécurité.

Les autres étaient déjà levés, et leurs voix animées résonnaient depuis la cuisine où ils prenaient leur petit déjeuner.

Mais nous étions dans notre propre bulle, étendus sur le canapé du salon, profitant de ces instants de tranquillité après la veille.

Je me remémorai la nuit passée, la clairière, les lumières scintillantes, la neige qui enveloppait nos corps d'enfant et notre danse improvisée.

Mais surtout... Ces paroles.

« Déteste-Moi Tiana. Moi, et personne d'autre. »

« Parce que je t'aime tellement que ça en devient insupportable. »

Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je sentais ses doigts caresser doucement mes cheveux, perdue dans ses pensées.

Sans lever la tête, je murmure :

— Je t'accorde un Joker pour être dans cette position-là, mais sinon, tu sais qu'on devrait être à au moins 5 mètres de distance. Un marché est un marché.

Il ricana doucement, sa poitrine vibrante sous ma joue.

— Tes règles sont aussi chiantes que toi.

Je relevai légèrement la tête pour croiser son regard, un sourire espiègle sur les lèvres.

— Ce n'est pas ce que tu disais hier soir, murmurai-je en me rapprochant de lui, sentant sa respiration se saccader légèrement et ses joues prendre une teinte rosée.