DÉTESTE-MOI

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐈𝐗

—|TIANA|—

Vanessa — Tu t'es trompé de table, ce café au matcha était pour le couple près de la fenêtre.

— Oh euh désolé... Je m'en occupe !

En me précipitant vers la table que je venais de manquer, je fis tomber le verre du jus d'orange que j'avais sur mon plateau sur la robe d'une jeune femme.

Oh misère.

? — Merde !

— Désolé excusez moi !

Elle lève les yeux au ciel agacé avant de partir dans un élan du café.

— Attendez ! Argh...

Alexandre — Tu n'a pas l'air dans ton assiette en ce moment...

— Pas vraiment non.

Alexandre — Je pense que tu devrais aller te reposer dans les vestiaires, je prend le relais.

— Mais-

Alexandre — Il n'y a pas de mais. Me coupe t-il visiblement agacé par mes conneries. Je m'en charge.

J'hoche positivement la tête avant d'entrer dans les vestiaires, honteuse. Je fais n'importe quoi en ce moment...

Mes mains se perdent dans mon afro et je fais tourner mes boucles autour de mon doigt.

Eh merde.

Je retire l'uniforme de l'établissement avant de. laisser mon corps engourdi tomber sur un banc.

— Hey.

— Oh salut. Tu as laissé Alex se débrouiller tout seul alors ?

— Il m'a dit que je pouvait venir voir ce qu'il ce passait car il s'occupait de tout avec Vanessa.
Réplique t-elle en haussant des épaules

Elle s'assoit à côté de moi et me montre une photo. C'était nous deux, quand on avait 4 ans entrain de fêter nos anniversaire ensemble même si elle etait née en fin d'année et moi début Mars.

Mes lèvres s'étirent en un sourire nostalgique. C'était une époque sans problème où on ne se souciait de rien, à part combien de Barbie et de jeux on avait.

— Je savais que ça allait te remonter le morale ! À chaque fois que je suis triste, je la regarde et je vais mieux d'un un seul claquement de doigt !

— Ouais, sauf que là je ne vais pas mieux.

— Tu penses encore à lui ?

— Quoi ?! Non absolument pas !
Répliquais-je en me levant pour fuir la réalité

— Relax.. Il est chez sa mère, tout va bien.

J'aimerai ne pas m'inquiéter autant que maintenant mais le simple fait de savoir qu'il ne me répond pas soulève un tas de questions dans ma pauvre petite tête.

— Et si il s'en allait comme la dernière fois ? Ça fait un jour entier qu'il ne me répond pas.

— J'en connais une qui est amoureuse.

— Inquiète oui ! Je la corrige en attachant mes mèches en un chignon à la va vite à l'aide d'un crayon

— Inquiète parce que tu es amoureuse.

Touché.

— Tu en sais quelque chose sur sa famille ?
La questionnais-je en me rasseyant à côté d'elle

Aya semble fouiller dans ses pensées quelques secondes avant de répondre à mon interrogation.

— Tout ce que je sais, débute t-elle hésitante, c'est que ses relations familiales ont toujours été compliqué. Surtout avec son père.